Pour compléter mon parcours sur Game Boy, et parce que tous les jeux n’ont pas été forcément des hits en puissance méritant un article à part entière, je vous propose une série d’articles consacrés à quelques jeux en vrac, qui m’ont marqué en bien ou en mal, que j’ai apprécié ou détesté… Bref un petit florilège de jeux piochés au hasard dans ma sacoche de rangement (très bordélique il faut l’avouer). Au programme aujourd’hui : Bugs Bunny Crazy Castle, Balloon Kid et Alleyway !
Bugs Bunny Crazy Castle :
On parle tout simplement là du premier jeu que j’ai inséré dans ma magnifique Game Boy reçue à Noël 90. Je garde donc un attachement particulier à Bugs Bunny Crazy Castle puisqu’il m’a accompagné dans mes premiers mois d’heureux possesseur d’une console rien qu’à moi. C’est un jeu de réflexion, dans lequel on incarne Bugs Bunny, dont l’objectif est de récupérer toutes les carottes éparpillées dans chaque niveau, tout en évitant de se faire attraper par les ennemis présents, comme Sylvestre, Sam le Pirate ou Vil Coyote. Pour se frayer un chemin dans la bonne centaine de stages successifs (sauvegarde par mot de passe oblige…), il faudra anticiper les déplacements des méchants et utiliser ascenseurs ou autres tuyaux à bon escient pour les esquiver. On pourra aussi compter sur divers bonus tels qu’un coup de poing à distance ou un poids de 10 tonnes à leur faire tomber sur la caboche pour s’en débarrasser définitivement et faciliter notre progression dans notre chasse à la carotte.
Bugs Bunny est un jeu très addictif avec ses niveaux courts, aux difficultés et complexités croissantes qui mettaient à rude épreuve mes réflexes et mes méninges d’enfant de 7 ans. Le seul point négatif à mon goût, ce sont les ralentissements insupportables qui cassent le rythme effréné du jeu lorsqu’on arrive aux niveaux avec beaucoup de tuyaux. Mais bon je ne vais pas faire le rabat-joie, même s’il est très facile et lassant avec le recul, je n’ai jamais eu l’impression de me prendre une grosse carotte avec ce Bugs Bunny Crazy Castle ! En somme, une bonne entrée en matière pour moi dans l’univers de la meilleure des portables !
Balloon Kid :
Balloon Kid est jeu de « plate-forme » volant signé Nintendo, sorti Game Boy début 1991, dans lequel notre personnage est porté et flotte dans les airs grâce à des ballons (d’où le titre, malin !) qui représentent son nombre de points de vies (1 ou 2) et crèvent au moindre contact avec un ennemi. Une fois nos 2 ballons éclatés, c’est la chute libre assurée ! Le jeu était très difficile en raison du scrolling automatique et de ma difficulté à gérer correctement l’inertie du perso dans les airs pour éviter les obstacles. D’autant plus que cela devient encore plus hard à maitriser lorsqu’il ne reste plus qu’un ballon !
A noter la possibilité, que je ne comprends toujours pas aujourd’hui (mais vous pourrez peut être m’éclairer si j’ai raté qq chose) de lâcher purement et simplement les ballons pour se poser au sol et parcourir le niveau à pieds, mais en se retrouvant forcément rapidement bloqué sans possibilité de récupérer des ballons. Pour résumer, Balloon Kid est un bon petit jeu de début de la Game Boy, à la musique agréable et entêtante, mais que je n’ai pas vraiment approfondi par manque de compétences (encore ?! Ça va finir par se voir que je suis mauvais…). Je l’ai donc relativement vite revendu pour acheter de nouveaux titres.
Alleyway :
Alleyway est un casse-brique tout ce qu’il y a de plus classique, voire même banal. Son unique particularité qui fait que je l’évoque ici ? C’est le fait que ce soit Mario qui pilote le vaisseau ! Et oui, Mario ajoute une nouvelle corde à son arc, c’est un peu le Kiki du jeu vidéo, tu peux lui mettre à peu près n’importe quel costume : arbitre de Tennis, golfeur, et maintenant astronaute… Alleyway est un jeu plutôt sympa mais extrêmement répétitif et très vite lassant en raison de l’absence de bonus qui se fait cruellement ressentir et limite l’intérêt du jeu. Pas de laser, de multi balles ou autres « enlarge your spaceship » comme dans tout bon casse-brique qui se respecte (Arkanoid). Bref, un casse-brique qui ne casse pas des briques !
– Yashide – https://twitter.com/lardon_83
Etrangement, Bugs Bunny reste le jeu auquel j’aurai le plus joué sur Game Boy !!! J’avais carrément accroché (idem pour la version NES, bien que très différente) : ces jeux-là sont symptomatiques d’une époque : grosse franchise et gameplay « bien à soi »… Sur Amstrad, par contre, j’avais ARKANOID, dont Allyway semble être un enième clone… évidemment, à part le côté portable de la GB, rien de neuf sous le soleil… ! Mais Arkanoïd était sacrément dur.
Ping : Parent-gamer, la question de la transmission vidéoludique (part 1) | Another Retro World