Et oui, aujourd’hui on s’attaque à du lourd, du cultissime : la franchise Pokémon !
A quoi bon un énième article sur un sujet qu’on a pu voir traiter partout et sur tous les tons ? Simplement pour le plaisir de me remémorer mon premier coup de foudre (d’ailleurs j’aimerai beaucoup savoir comment vous, fans de la première génération, êtes tombés sous le charme de ces 151 bestioles)
La pokémania m’a été transmise tout à fait par hasard, d’abord par le biais de l’anime.
Un jour de cours de math en 6ème (courant 98 ou 99 ?!) une copine me parle de son petit frère qui regarde un dessin animé un peu débile avec des animaux très moches portant des noms du style « bulle-bizarre » ou « drag au feu » (non je vous assure elle n’avait vraiment rien contre les drag queen :D)
Ouais un truc de gamin que j’lui dis… (Dorothée c’était fini je n’étais plus du tout à la page niveau dessin animé)
Sauf que voilà un jour de maladie je suis tombée sur la fameuse série.
Ce générique mythique !!!
Pikachu aidant je suis devenue fan de chez fan. Réveil pokémon, bijoux pokémon, assiette, tasse, peluche, sac à dos… Pigeon number 1 du merchandising.
Et puis au détour d’une vitrine de Micromania j’ai découvert les jeux pokémon.
Mes premières acquisitions d’occasion furent les plus que fameux pokémon rouge et bleu sur Game Boy.
Cartouche aux couleurs du packaging installée (rouge pour démarrer), premier choix cornélien entre 3 pokémons.
Euuuh pardon mais il est où mon Pika-Pika ? Alors comme ça Sacha se trimballe tout le temps avec lui mais nous on l’a même pas en tant que starter. SCANDALE ! (j’y reviendrai plus tard mais Nintendo a bien senti qu’il y avait un coup à jouer la dessus…)
Déçue je démarre mon aventure avec Bulbizarre.
Départ de Bourg Palette après remise du Pokédex par le professeur Chen on enchaîne les quêtes et les villes, le tout ponctué de combats entre dresseurs à l’humour douteux, Team Rocket dans tous les mauvais coups et de champion qui vous démonte car tout confiant on se rend dans l’arène avec des pokémons pas du tout au niveau… Après des heures passées à faire monter les niveaux et faire évoluer sa troupe de combattants, victoire acquise et badge en poche on marche sur une autre ville…
(Je passe un peu sur le gameplay et tout le tralala que vous ne connaissez que trop bien)
Prochaine étape après plusieurs dizaines d’heure de jeux : Safrania
Après moult péripéties pour battre définitivement la Team Rocket j’obtiens enfin LA master ball. Vous savez, LA SEULE et UNIQUE ball avec laquelle vous pouvez attraper MEWTWO le pokémon le plus puissant du jeu (mais ça à l’époque je n’en savais rien)
Toute contente je repars vers le Mont Sélénite et sa grotte avec ses pokémons introuvables ailleurs.
Radine, comme dans tous les RPGs où je me retrouve à cours de potion devant les boss, je me fais un petit « safari » avec très peu de pokéball en stock et l’idée fixe de me chopper un Mélofée parce queuh c’est trop meugnon et plutôt rare.
Ai-je besoin de vous raconter la suite ? une fois mes 4 pauvres pokéball foutues je balance ma Master Ball (bah ouais…) sans même me rendre compte de l’énooorme erreur que je venais de commettre.
Ce n’est que quelques semaines plus tard, en parcourant le magazine Kidsmania rubrique soluce acheté dans l’espoir de dénicher une ou deux astuces pour battre le Conseil des 4, que j’apprends la terrible nouvelle…
Autant vous dire que dégoutée après plus de 40h j’ai rageusement laché le jeu, pire que je l’aurais même piétiné et balancé la cartouche ou barbeuc’ si je ne l’avais pas payé…
Bref, je n’ai pas fait la même connerie avec la version Bleue et j’ai pu faire l’acquisition d’un magnifique Mewtwo.
C’est ensuite au cours des années 2000 que Nintendo a lâché son arme fatale : Pokémon Jaune sur Game Boy Color. Une révolution dans mon coeur de Pikafan. La souris électrique est votre seul starter dans ce titre qu’on peut considérer comme un pont entre l’anime et les premiers jeux Rouge et Bleu.
Quelle bonheur de pouvoir voir votre petit Pikachu marcher à vos cotés dans cette grande aventure et de pouvoir interagir avec lui ! Alors non pas de grandes discussions à base de pika pika pika chuuu mais la petite pelote jaune affiche ses émotions via des émoticônes.
Notons aussi l’apparition de Jessie et James pour une immersion un peu plus complète dans l’univers de l’anime.
S’en suivront les achats des jeux Pokémon Or et Crystal, qui certes ne sont pas mauvais, mais mon coeur appartiendra toujours à la première génération !
Comme vous le savez surement, la franchise ne s’est pas limité à des portages sur Game Boy et Game Boy color.
La nintendo 64 sortie en 1997 (pour la version européenne) a aussi eu le droit à son lot de Pokémania avec des titres tels que Pokémon Stadium ou encore Pokémon Snap. J’y reviendrai dans un prochain article !
Pour le moment je m’envole vers d’autre cieux sur une magnifique chanson du karaokémon
– YuuyaKun – https://twitter.com/yuuya_kun
Pokémon !
La plupart des chansons (genre karaokémon) ou génériques (au début du moins) étaient quand même bien bonnes :D.
Je devais être en 4è ou 5è à l’époque et je lisais le journal de mickey (oui XD) et y’avait des pubs partout, et un pote a acheté le jeu (version bleue) et on adorait. Plus tard un pote m’a donné une game boy (oui, donné, carrément) et j’ai acheté la version rouge et on a recommencé le jeu à zéro pour avoir les 150 (et j’ai eu le 151è bien plus tard en utilisant le glitch de mémoire) en s’organisant à l’avance genre « bon tu prends tel fossile, moi tel autre, pareil pour tygnon et kicklee etc… ». On a eu aussi pokémon stadium (1 & 2) qui nous ont bien aidé pour la gestion des pokémons.
Un jour je rentre du collège et je vois ma sauvegarde « player : …, temps : 0:05 », je ne comprend pas ce qui se passe et au repas ma soeur (qui a 10 ans de + que moi !) sort un beau « je vois pas ce que tu trouves à ton jeu, je l’ai essayé dans ta chambre et c’est nul ! », cette conne a réussi a lancer un nouveau jeu et sauvegarder, mais pas à sortir de la chambre de Sacha :/. Et on s’est battus, les 150 pokémon envolés…
J’étais fan de l’anime aussi et je l’enregistrais même encore en vhs quand j’allais au lycée le mercredi :D. Depuis j’ai fini quasiment chaque version, de manière plus ou moins légale :D.
Et Insécateur c’est juste le meilleur :D.
Ahhhrgh ! Papa-gamer que je suis… je me prends un bon coup de vieux ! En 99 j’étais déjà à l’université et j’ai vaguement découvert les Pokémon sur les émulateurs… (sans grand enthousiasme face à mes bons vieux Sonic, Mario ou autres Zelda 64…) et via mes petits demi-frères et soeurs qui le regardaient en dessin animé… pour lesquels j’avais beaucoup de réserves (les années 80 nous avaient offert des mangas animés d’un tout autre style…) ! Par souci d’anti-conformisme, j’ai acheté le poster avec les 100 pokémon de base, mais uniquement afin de l’accrocher dans mes WC, me permettant de « réviser » mes classiques à chaque grosse commission. Du coup j’étais « dans le coup » avec les gosses tout en cantonnant le phénomène (qu’on pressentait déjà d’ampleur) à la plus petite pièce de l’appartement.
Je note aussi que mon grand fils, arrivé en CM2 (il y a 5 ans), est « retombé en pokémon » au 2e trimestre : lui confisquer la console et les cartes à collectionner a fait remonter sa moyenne générale de 4 points (ce n’est pas rien). J’ai un copain de club sportif qui y a joué jusqu’au lycée (ce qui me parait honnêtement invraisemblable) et qui suit désormais de grandes études scientifiques. Comme quoi tout arrive !
Je jouais à Pokémon Rouge il y a encore deux jours. 🙂 Nostalgie.
Cadeau : https://flic.kr/p/J7T7Ww