La Saga Dragon Ball Z sur Super Nintendo (Partie 2)

yashide Par Yashide

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Résumé des épisodes précédents… (ou ICI pour la version longue :))

Après des débuts efficaces avec Super Butôden et une baffe phénoménale avec La Légende Saïen, nous allons voir maintenant si toutes les attentes et les promesses sont tenues sur la suite de la série. Mais trêve de chichi (ahahah), et entrons dans le vif du sujet ! 

Dragon Ball Z : Ultime Menace, l’ultime déception

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Après le succès de l’épisode précédent, Bandaï ne pouvait évidemment pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant plus que la dernière partie de la série n’avait pas encore été traitée dans leurs jeux ! C’est ainsi que sortit, toujours en 1994, le troisième épisode, nommé « Ultime Menace », mettant l’accent cette fois sur le début de la saga Boo.

Mais commençons par le commencement, imaginons un gamin de 11 ans, paumé dans sa campagne Picarde (ou plus précisément dans sa forêt, mais peu importe), fan absolu de Dragon Ball Z, encore sous le coup de la claque reçue quelques mois plus tôt avec le génialissime deuxième épisode, La Légende Saïen. Pour plus de réalisme nous l’appellerons Florian. Imaginons maintenant que Florian possède un Action Replay, censé pouvoir faire tourner les jeux Japonais, et que l’occasion se présente à lui d’obtenir la tant attendue suite de son jeu favori avant ses copains, ignorants tout autant que lui des joies de l’import. Il se voyait donc déjà prêt à frimer avec sa cartouche Japonaise et à être jalousé par les autres fans de son entourage. Et là, c’est le drame

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Florian n’a jamais réussi à faire tourner le jeu, et n’a jamais su si le problème venait de l’Action Replay, de la télé ou autre. Tout ne se termine pas si mal puisque Florian a pu renvoyer le jeu et même se faire rembourser mais toujours est il que son histoire avec Dragon Ball Z : Ultime Menace débute par une déception. Il ne le sait pas encore, mais ce ne sera pas la dernière

Quelques semaines (ou mois) plus tard, la version française arrive enfin entre ses mains. Il allume alors la console, arrive à l’écran titre. Et là, c’est re le drame… Il n’y a tout simplement plus de mode Histoire, il ne reste que les modes Versus et Championnat ! Alors certes le roster de personnages disponible fait en partie dans l’inédit (Kaïoshin, Boo, Dabra, Goten et Trunks petit en plus des classiques Goku, Gohan, Vegeta, Trunks adulte et C-18 ), mais franchement, quelle honte… Si encore le gameplay avait été révolutionné, ou que des myriades d’améliorations et de nouveautés avaient fait leur apparition… Mais non, même pas. Le système ne bouge pour ainsi dire pas et aucun bouleversement incroyable non plus côté technique. Certes c’est un peu plus beau, plus fluide, plus nerveux, mais le mal est fait…

Ses yeux de gros fanboy n’empêcheront pas Florian de s’apercevoir de la supercherie, et ce n’est certainement pas avec ce jeu qu’il pourra faire le malin au collège. Il retourne donc, déçu, à ses premières amours, et lorsque la musique d’intro de La Légende Saïen retentit, telle un haricot magique le sortant de sa torpeur, la passion renaît enfin en lui…

Dragon Ball Z : Hyper Dimension, la fin d’un cycle

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Ce paragraphe sera assez anecdotique dans la mesure où, étant passé à la Playstation et ayant un peu délaissé la Super NES à l’époque, je n’ai jamais joué à cet épisode, le dernier de la 16 bits de Nintendo, sorti en 1996.

Tout ce que je peux en dire c’est que j’ai découvert ce jeu dans l’ultime numéro d’Ultra Player, mais que, malgré les screenshots laissant entrevoir une grosse amélioration graphique, le jeu n’a pas fait le poids par rapport à un autre titre présent dans le même magazine, pour lequel j’ai eu le coup de foudre et qui reste à ce jour mon jeu préféré, les Chevaliers de Baphomet. Si l’on ajoute à cela le fait que la DBZ-mania était alors un peu retombée, on tient en grande partie l’explication du pourquoi je suis passé à côté de ce titre.

Malgré mon cruel manque d’expérience sur Hyper Dimension, je citerais tout de même en vrac quelques points notables le concernant, comme la remarquable amélioration au niveau des graphismes (qui font honneur à une Super NES en fin de course), la disparition du split screen (qui favorisera les combats au corps à corps), l’apparition de nouveaux combattants (Gotrunks, Bejito et Boo dans sa forme finale), et, encore et surtout, que cet opus a lui aussi été amputé du mode Histoire dans sa version Européenne…

En tant que fan nostalgique de Dragon Ball Z, Hyper Dimension fait bien entendu partie de ma wishlist de jeux Super Nintendo à retrouver aujourd’hui, et dès que j’aurai l’occasion de mettre la main dessus (à un prix raisonnable), je ne manquerai pas de le tester, et pourquoi pas de mettre à jour cet article !

Epilogue…

La série des Dragon Ball Z sur Super Nintendo m’aura donc accompagné pendant toute ma période sur la 16 bits, avec ses (très) hauts et ses bas, et restera toujours pour moi une véritable découverte et grande réussite, la première fois que je jouais à une adaptation (réussie qui plus est !) d’un de mes dessins animés cultes (et oui, je n’ai pas eu la chance de m’adonner aux plaisirs des adaptations de Dragon Ball et Saint Seiya sur NES hinhin). Bien que ces jeux ne font désormais plus le poids notamment face à la série des Budokai, il est toujours intéressant de redécouvrir les origines de la saga et, la nostalgie aidant, de s’imaginer en Super Guerrier l’espace de quelques combats titanesques !

Et pour terminer, je n’ai plus qu’une chose à ajouter : ↑, X, ↓, B, L, Y, R, A

…Et La suite, c’est par ici !

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Ja ne minna !

– Yashide – https://twitter.com/lardon_83

Une réflexion au sujet de « La Saga Dragon Ball Z sur Super Nintendo (Partie 2) »

  1. Le DBZ 3 a cet avantage d’être effectivement plus nerveux, plus rapide, surtout avec le code de super vitesse. Les Meteor Smash sont différents, pas plus spectaculaires, mais pas moins non plus…mais globalement, on a l’impression d’une animation un peu brouillonne, et niveau graphismes et effets de lumière, il tient pas du tout la comparaison face à son prédécesseur…

    Quant à Hyper Dimension, malgré ses changements, il est lent, très lent. Trop lent !
    Après la nervosité d’un Ultime Menace, on s’endort en y jouant. Et si les Meteor Smash sont proprement jouissifs, il faut attendre d’être dans le rouge niveau vie pour pouvoir les balancer…aberrant !

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