La Saga Dragon Ball Z sur Super Nintendo (Partie 1)

yashide Par Yashide

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Dragon Ball Z… A la simple évocation de ce titre c’est toute mon enfance et ma préadolescence qui resurgissent du plus profond de moi, ce sont des dizaines de moments cultes, de combats épiques qui me reviennent en tête. Ce sont les mercredi matins passés devant le club Dorothée, l’attente fébrile du facteur qui m’apporte ma dose mensuelle de lecture, les collections et échanges de cartes entre potes, l’accumulation dans des classeurs de tout ce qui se rapportait de près ou de loin à cette série mythique… Bref, Dragon Ball Z, comme pour beaucoup de gamins de ma génération, est un monument inébranlable. Par conséquent, il eut été dommage de ne pas tirer profiter du succès colossal de la série et de ne pas proposer d’adaptation sur consoles vous ne trouvez pas ? Bien entendu ce fut chose faite, avec une série de 4 jeux de combat, développés et édités par Bandaï, sortis sur Super Nintendo entre 1993 et 1996…

Dragon Ball Z : Super Butôden, le précurseur

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Premier épisode de la série qui nous intéresse ici, Dragon Ball Z : Super Butôden, sorti fin 1993 chez nous, est comme je l’évoquais plus haut un jeu de versus figthing, et n’a donc plus rien à voir avec le jeu d’action/aventure Dragon Ball sorti sur NES quelques années plus tôt (voir ici)

Pour situer chronologiquement la sortie du jeu, cela correspond à peu près au moment de la fin de la saga Cell et, attention spoiler alert, au triomphe de Gohan au Cell Game. Il nous permet de retracer grossièrement l’histoire du dessin animé au travers des principaux combats, depuis la fin de Dragon Ball (l’affrontement entre Goku et Piccolo en finale du championnat du monde d’arts martiaux) jusqu’à l’anéantissement de Cell, en passant par les affrontements contre Vegeta, Freezer ou les Cyborgs. La palette de combattants disponibles est donc assez variée, avec la présence de Goku, Piccolo, Vegeta, Freezer, C-16, C-18, C-20 et Cell dans sa forme initiale (à noter que les versions Super Saiyan de Goku, Vegeta, Trunks et Gohan ainsi que Perfect Cell sont débloquables à l’aide d’un code)

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Les autres modes de jeu disponibles sont un mode Championnat, dans lequel on enchaîne 3 combats de difficulté croissante afin de remporter le championnat du monde, et un classique mode Versus, ou l’on peut affronter un 2ème joueur, le CPU, ou même regarder 2 CPU se mettre sur la gueule.

Afin de retranscrire au mieux les affrontements épiques et dynamiques tels qu’ils existent dans la série animée, outre des graphismes colorés et assez fidèles, les combats peuvent se dérouler sur 2 plans, au sol ou dans les airs (changement par simple pression d’un bouton), et l’innovation principale est l’apparition d’un « Split Screen » lorsque les adversaires s’éloignent trop l’un de l’autre. Chacun étant alors libre de refaire le plein d’énergie de son côté, d’attaquer à distance ou de poursuivre et harceler son adversaire pour lui coller une raclée au corps à corps.

Malheureusement, les animations étant particulièrement lentes, le combat rapproché apparait très vite inintéressant, et les combats finissent par se résumer en un duel de boules de feu à distance. Et finalement, bien que le gameplay en devienne limité, l’essentiel pour moi à l’époque était bien là… La possibilité de balancer des Kamehameha, Big Bang Attaque et  autres Makankosappo à la tronche de son adversaire, le tout bien entendu avec des voix digitalisées pour plus de réalisme. A noter qu’une fois la super attaque déclenchée, l’adversaire dispose d’un très court laps de temps pour effectuer une manipulation lui permettant d’esquiver, de se protéger ou d’anéantir la vague d’énergie (voire même de l’absorber pour C-20)

Pour conclure, en dépit de certaines limitations au niveau gameplay, quelle joie de retrouver ses héros favoris et leurs attaques cultes, revivre les combats de la série ou mettre en scène des combats inédits et farfelus comme Freezer vs Cell !

Dragon Ball Z : La Légende Saïen, l’apogée

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Les bases du gameplay ayant déjà été posées, cet épisode est donc une évolution du précédent plus qu’une réelle révolution. Mais quelle évolution ! Cet opus, sorti en 1994, est tout simplement, pour la plupart de ceux qui l’ont connu, le meilleur épisode sur Super NES.

Il n’y a aucun doute, les améliorations sont partout, que ce soit au niveau des graphismes, des animations plus fluides, de l’ambiance sonore, du gameplay au corps à corps dynamisé et enfin jouable (avec les fameux combos dévastateurs, les Meteor Smash), du nombre de coups spéciaux multipliés, des supers attaques qui deviennent vraiment plus spectaculaires, … Même si le plaisir était là dans le premier épisode, c’est réellement avec cette suite qu’on touche vraiment du doigt ce que n’importe quel fan pouvait espérer d’un jeu Dragon Ball Z.

Le point le plus représentatif dans cette évolution vers plus de « réalisme » est l’ajout de duels épiques de super attaques. Outre les possibilités déjà présentes dans le jeu précédent, on peut maintenant également, lorsque l’adversaire déclenche son Kamehameha-like, balancer notre propre super attaque (toujours avec un timing ultra serré) et ainsi avoir droit à duel comme il y en a tant dans la série, au cours duquel celui qui matraquera le plus frénétiquement le bouton A prendra l’avantage et verra sa vague d’énergie atteindre l’ennemi.

Les modes de jeu proposés restent les mêmes que dans Super Butôden (Histoire, Championnat, Versus). Cependant, le mode histoire est assez particulier puisqu’il mêle histoires de l’animé et des films. En effet, celui-ci revient sur la partie du Cell Game, largement plus développée que dans son prédécesseur, avant de dériver vers des affrontements contre des personnages tirés des films n°8 – Broly le super guerrier – et n°9 – Les mercenaires de l’espace – (bien que les histoires développées n’aient rien à voir avec celles des films)

La liste des combattants est la suivante : Goku, Gohan, Vegeta, Trunks, Piccolo, Cell, Petit Cell, Aki, Kujila et Tara. Pour ces 2 derniers, je ne sais pas d’où ils ont tiré ces noms, car il s’agit ni plus ni moins que de Bojack et Broly, les grands méchants des 2 films cités précédemment… Ces 2 gaillards étant, et c’est le moins que l’on puisse dire, surpuissants, inutile de préciser qu’il s’agissait de mes personnages favoris dans ce jeu !  😉

Vous connaissez maintenant mon penchant pour les perles à repasser, en petit bonus, voici un aperçu de ma série inspirée des miniatures des personnages dans le mode « Championnat » (cf image ci-dessus).

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En un mot comme en cent, s’il y a UN épisode à retenir sur Super Nintendo, c’est indubitablement celui-ci, et malgré le poids des ans et un gameplay largement surpassé depuis par la série des Budokai, c’est toujours avec un grand plaisir et une immense nostalgie que je me replonge volontiers dans ce jeu… Omee no deban da Gohan !

TO BE CONTINUED… La suite, c’est par ici !

Et la dernière partie ici !

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PS : Je vous rappelle que vous pouvez participer au concours pour tenter de gagner les Vegeta et Sangoku réalisés en perles pour le nouveau background du blog (inspiré justement de La Légende Saïen). C’est par ici que ça se passe!

– Yashide – https://twitter.com/lardon_83

8 réflexions au sujet de « La Saga Dragon Ball Z sur Super Nintendo (Partie 1) »

  1. Très bon article. Je trouve que tu as bien résumé les 2 jeux et le système de combat. Je me rappelle, un copain avait commandé le Super Butoden 1 en import la semaine de sa sortie. J’étais halluciné rien qu’à entendre la première digit vocale quand on lance le jeu. On avait bien évidemment adoré malgré les défauts car c’était Dragon Ball Z en jeu. On a mis des semaines à comprendre qu’on pouvait contrer ou contre-attaquer les Kameha. Je me rappelle aussi qu’on ne connaissait pas le docteur Guero car la série n’en était pas encore là. Que de souvenirs…

    • Merci pour ton commentaire, content que l’article t’ait plu! Il était aussi plus difficile au niveau des super attaques, c’était pas encore aussi simple que demi cercle ou quart de cercle arrière puis avant… Autre chose qui m’a marqué, les persos cachés étaient présentés dans la notice! On s’est longtemps demandé comment les débloquer ^^

  2. Je me rappel encore des comparaisons de Console + « DBZ2 vs Street Fighters », en soi les deux licences n’ont strictement rien à voir, mais c’était glorifiant. Le second est évidement très bon.

    Les météo smash avaient un charme fou, j’adorais le trou creusé par Broly après son attaque ^^

  3. Il y avait déjà des Meteor Smash dans le premier, mais en dehors de quelques persos (Goku et sa fameuse « attaque en trois temps », comme on disait à l’époque), la plupart du temps ils faisaient office de coup spécial caché, sans plus.

    Dans le 2, le vrai nom d’Aki est Zanghia, c’est celle qui accompagne Bojack dans l’OAV.
    À noter aussi qu’il existait deux codes de super vitesse pour le 2, et un autre code, inutile dans les versions occidentales, mais seul moyen de débloquer Goku et Broly dans la version japonaise, de laquelle ils étaient absents par défaut…

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