Par Glenn
C’est avec le casque sur mes oreilles, une cartouche de Super Nintendo dans les mains que je remonte le temps aujourd’hui. En regardant son boîtier jauni, des souvenirs me reviennent. Des gestes, comme souffler sur les broches métalliques avant de lancer la console, émergent. Je me revois petit, maltraitant mes doigts sur la manette pour espérer sortir un Hadoken des mains de RYU. Très vite des musiques jaillissent dans ma tête, des petites stimulations émotionnelles qui me transportent dans mes souvenirs d’enfance.
Dans la guerre des consoles de l’époque, je me suis rangé du côté du plombier moustachu. Non pas que le hérisson Super Sayen ne me plaisait pas, mais le processeur sonore de la SNES quoi…
Déjà petit je sentais la différence, les musiques que crachait cette console me transportaient. J’étais dans ma bulle, scotché au point qu’au moment d’arrêter la console, je me créais des histoires sur les mélopées de mes jeux favoris pour continuer l’aventure. J’allais même parfois jusqu’à inventer des paroles sur les musiques : J’ai eu par exemple mon moment de gloire au lycée en inventant des paroles cochonnes sur le thème de Double Dragon (mais ceci est une autre histoire 😉
Reprenons, pour les têtes d’ampoules du premier rang, voici la spec du proc : Chip 8 bit Sony SPC 700, 8 voix ADPCM avec modulation de timbre, echo et reverb, s’il vous plait messieurs ! On parle de 8 voix disponibles sur lesquelles tu peux appliquer des effets et même des samples de voix. On avait affaire à un vaste espace de création pour les compositeurs. Cependant on est sur du rétro et l’espace mémoire dédié aux musiques restait limité.