Un nouvel opus du gamer frustré pour votre bon plaisir chers amis !
Et l’on s’attaque à un genre typique de nos Nineties favoris à savoir le jeu d’aventure FULL motion video !
Quelques illustres référents du genre tel que Phantasmagoria ou encore Gabriel Knight 2: The Beast Within mais Under a Killing Moon arriva avant et fut semi précurseur sur cette variante aventure du Point and Click (avec ne l’oublions pas The 7th Guest) et fut à l’époque la vitrine parfaite pour l’essor des packs SoundBlaster / lecteurs de CD-ROM !
Rapidement un peu de contexte, Under a Killing Moon ne sort pas d’un chapeau mais est le 3ème opus mettant en scène un certain Tex Murphy, détective privé aux aboies qui va se battre contre une secte malfaisante essayant d’exploser la planète.
D’une série des plus mineure Under a Killing Moon débarque avec l’intention de révolutionner la façon de concevoir le jeu d’aventure avec une grosse louche de multimédia qui tâche !
La réalisation bien atypique pour l’époque proposait des acteurs en incrustation vidéo au sein d’un univers virtuel en 3D.
On est donc bien loin du statisme d’un Myst ou du dirigisme semi jouable d’un Rebel Assault !
Je n’avais pas forcément pris le jeu dans mon radar des desiderata d’acquisition gaming avant de tomber sur le mythique Joystick de décembre de 1994 où la liste de tests me donna le vertige ! Alone in the Dark 3, Commander Blood, Creature Shock, Transport Tycoon, Kyrandia 3, Dragon Lore, Ecstatica, King Quest 7…
Totalement I-N-C-E-N-S-E & chacun de ses jeux mériterait son article au sein du blog !
ET donc je tombe sur ce test de 5 pages avec un « 4 CD pour un hit assuré » asséné en préambule !
Je suis totalement conquis par l’ambiance de haute technologie se dégageant des Screenshots sans parler du scénario vendu comme « complet intelligent et captivant » !
Cependant je tique tout de suite sur l’encart « Je ne suis pas millionnaire je m’excuse » précurseur du fameux macaron « STOP SURARMEMENT NOW ».
Même si le jeu semble offrir des modes permettant le compromis d’une dégradation graphique au profit d’une vitesse de jeu acceptable je me demande si mon pauvre 486 DX 33 avec lecteur double vitesse pourra encaisser une telle maestria technologique…
Et puis sérieusement j’ai toujours eu un problème avec le fait de ne pas pouvoir profiter de la « superior version » et pour ça le monde du PC fut toujours un absolu dilemme (ne parlons même pas de la partie accélération graphique…)
Bref trêve digression !
Ayant du coup toujours eu l’angoisse que mon vieillissant 486 ne soit pas à la hauteur je laissais progressivement dériver l’idée de posséder un jour un des HITS de 1994…
Quand soudain au détour d’une apresm JV chez un ami que vois-je posé nonchalamment sur un coin de bureau ? Une pochette garnie des CD d’un certain Under a Killing Moon !
Mon sang ne fait qu’un tour et je questionne sur la raison d’une telle possession « Oh un pote me l’a filé mais je n’ai pas encore eu la motivation de l’installer tu le veux ?«
UN PEU MON NEVEU…!
Ni une ni deux j’écourte ma visite et rentre en tenant avidement les 4 précieux sésames qui m’ouvriront des heures de potentiel gaming…
J’enfourne le CD numéro 1 dans mon cher lecteur CD ROM Double vitesse Creative Labs (dont son acquisition sera conté ultérieurement !) et la barre de progression débute gentiment son petit bonhomme de chemin. Hop on me demande de changer de CD je m’exécute quand tout à coup blocage complet du process en indiquant une impossibilité de lecture de la source…et en effet après étude de la surface je découvre UNE FOUTUE RAYURE.
Et voila qui clôt ma relation avec cet éventuel jeu d’exception dont je n’ai jamais pu me faire une opinion personnelle.
La série continua son petit bonhomme de chemin dans les années 90 avec deux autres opus avant de se rebooter en 2014.
Résolution 2023 le lancer enfin pour absoudre ma frustration ? Pourquoi pas ! (dommage il a finit sa carrière d’abandonware…)
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok