Un article bien particulier aujourd’hui qui va être consacré à des jeux que je n’ai pas pratiqué…mais dont chaque membre de ma famille furent des fans inconditionnels au point de ne jouer quasi exclusivement qu’a ça !
Au delà du fait que j’étais tout sauf un adepte de l’aspect monomaniaque habitant leurs sessions de jeu je dois avouer qu’en prime je ne comprenais absolument pas le plaisir pris sur les titres que je vais vous citer.
Chacun aura le droit à son petit paragraphe qui mettra en lumière deux titres bien spécifiques identifiés comme étant pour moi au mieux sans intérêt et au pire totalement incompréhensible en terme de système de jeu.
Allez c’est parti !
Ma sœur Jumelle :
Alors certes avec les années elle a largement ancré sa culture ludique dans une qualité et une diversité très respectable avec un amour tout particulier pour les franchises des Chevaliers de Baphomet et Resident Evil mais au tout début de son aventure gaming ce fut largement plus discutable.
Sokoban :
Un attrait pour les jeux de réflexion la poussèrent à développer une profonde addiction pour des sessions interminables sur le jeu Sokoban.
Sortie en 1984 nous avons la un piètre jeu de taquin avec une couche de gameplay nous obligeant à pousser des caisses dans des emplacements définis.
Au delà de l’aspect indigent du graphisme avec uniquement des nuances de bleu et de violet typique des jeux EGA de l’époque (nous y jouions sur un pauvre 286) je ne trouvais rien de plus barbant dans ce concept sans parler de l’univers nous faisant côtoyer uniquement des salles dans un pauvre immeuble reliées entre elles par un morne ascenseur.
Mahjong :
Bon la on atteint un stade qui confinait au totalement cryptique en ce qui me concerne car nous allons aborder ni plus ni moins qu’un jeu de Majhong.
Sorti en 1987 nous avons pour simple décor un pauvre plateau de jeu rempli de pions en tout genre à forte connotation asiatique bien entendu et il fallait à priori (voyez je n’en suis pas encore tout à fait sur…) faire des paires afin de faire progressivement dépiler l’intégralité des pièces.
Alors j’appris bien plus tard qu’il ne s’agissait pas du Majhong millénaire qui semble encore plus ardu que le jeu de GO et dont l’ami Yashide est passé maître à force de sessions intenses dans la série Yakuza mais plutôt d’une sorte de solitaire revisité.
Je méprisais déjà assez le solitaire Windows pour être totalement effaré par les heures qu’elle pouvait engloutir sur cette variante nippone.
Ma Grande Sœur :
Par chance j’ai une autre sœur ce qui permet d’avoir encore plus de matière à moquerie gaming ahah. Pour sa part elle se cantonna uniquement à la période Amstrad ainsi que sur les modestes sources d’amusement prodigué par les jeux Windows.
Boulder Dash :
Pour beaucoup un des grands classique de l’Amstrad.
Sorti en 1984 en arcade puis sur un peu toutes les machines de l’époque et dont les suites s’étalèrent à travers les âges puisque le dernier opus est sorti en 2014 pour célébrer justement le 30 ème anniversaire !
De quoi s’agit t’il ?
Pour faire simple Le principe du jeu consiste à ramasser un certain nombre de diamants pour ouvrir un passage vers le niveau suivant. Notre protagoniste doit creuser la terre pour se frayer un chemin dans ce labyrinthe des plus hostile puisqu’il devra faire attention justement ne pas se faire écraser par un rocher libéré. Sans compter les ennemis qui circulent.
Et l’on devait faire donc un lobbying INTENSE auprès de mes parents pour qu’elle daigne nous donner notre tour de jeu car chacune de ses sessions l’hypnotisait totalement.
Avec ces 3 couleurs et encore une fois un système de jeu me blasant au plus haut point puisque finalement ressemblant à un puzzle Game, je maudissais donc Boulder Dash.
Démineur :
Qui n’a jamais, pour tuer le temps ou l’ennui, lancer une petite partie d’un jeu Windows ?
Le Solitaire, Freecell ou encore la Dame de Pique pouvaient sans peine caler l’attente de l’annonce du dîner.
Mais au delà de l’indigence graphique et du gameplay il y en avait un qui les détrônait tous…et ma sœur en était la reine insurpassable
Le Démineur ?
Un plateau de jeu tout gris offrant des cases à gogo, des numéros, des bombes, des drapeaux ? Ok ça vous parle ?
Je ne vous expliquerais pas le concept puisque 30 ans plus tard je n’ai toujours pas saisi même si on a essayé de me faire comprendre que c’était finalement l’ancêtre du Picross. Mouais…
Toujours est-il que ma sœur pouvait rester DES HEURES à tenter de battre ses records de temps et à pousser le vice dans les niveaux experts.
J’ai souvent prié pour qu’elle retrouve la raison mais elle continuait de se divertir au plus au point de ses sessions…Que voulez-vous on ne choisit pas sa famille.
Mon Grand frère :
Mon Frère fut toujours un passionné de jeux requérant un fort investissement intellectuel et stratégique.
Tout ce qui demandait une planification extrême et dont les système de jeu apportant une satisfaction complétiste et minutieuse il répondait présent.
On peur citer Pêle-mêle dans ses sagas favorites Heroes of Might and Magic, Warcraft ou encore XCOM mais la où ces dernières trouvaient légèrement grâce dans mon esprit d’un point de vue ludique voici deux titres qui me laissèrent totalement dubitatif quant à la santé mentale du frérot.
FOOT M :
Sous ce nom des plus étrange ce cache la célèbre franchise Football Manager qui allait passionnée mon frère durant des nuits entières.
Aussi régulière dans ses parutions que ce bon vieux FIFA, il s’agit donc évidement d’un jeu de gestion sportif dans le domaine footballistique dont le seul gameplay se résume à une profusion d’écran de stats, de graphiques divers et de sessions d’achat reventes de joueurs pour obtenir la meilleure équipe et ainsi triompher au sein du championnat choisi en début de partie.
Je simplifie à l’extrême évidement mais le concept est bien connu. Autant dire que n’étant absolument pas fan de jeu sport, de foot et encore moins de gestion tout ceci me laissait totalement de marbre.
Et petite dédicace justement à la version Amstrad dont le dénuement graphique même à l’époque rendait toute cette passion encore plus risible à mes yeux.
Civilization :
Un sous genre du jeu de stratégie en somme et c’est l’ami Sid Meier , qui s’est déjà fait la main sur un jeu simulation de ville orienté gestion à savoir Sim City, qui conçoit en 1991 ce qui deviendra la matrice du genre bien particulier qu’est le 4X (le fameux exploration, expansion, exploitation et extermination).
Cela devint bien vite une drogue dure pour mon frère dont les parties se poursuivaient souvent à des heures indues (le fameux One More Turn)
Regarder mon frère jouer à Civilization était absolument hypnotisant tant je ne comprenais pas un seul des systèmes de jeu qui se déroulaient à l’écran. Si l’on rajoute à cela le fait que tout était en anglais je peux vous dire que je lui conférais une sorte d’admiration matinée d’envie tant il avait de prendre un pied monstre dans l’extension de son Empire !
Mon Papa :
Mon père est quelqu’un d’assez joueur. C’est d’ailleurs par son impulsion que débarquèrent à la maison dans un premier temps l’Amstrad puis dans un second temps un PC à la pointe de la technologie de l’époque.
Deux genres peuvent le définir à savoir le Beat them all (sur lequel je le rejoins complètement) sur notamment Target Renegade et Streets of Rage 2 ainsi que les RTS tels que Command & Conquer ou encore Age of Empire.
Pas à l’abri d’une contradiction ces deux genres sont parfaitement hors sujets avec les jeux qui seront abordés ci-dessous.
PGA Tour Golf :
Je vous ai déjà exprimé mon aversion pour les jeux de sport mais quand en plus ils mettent en scène une discipline aussi peu fun que le golf autant vous dire que l’addiction que mon père avait développé pour PGA Tour Golf me laissait pantois.
Sorti en 1990, ce jeu édité par Electronic Arts permettait d’arpenter le green sur 4 parcours différents.
Je me souviens encore aux repas de famille la tradition voulait qu’après le café mes oncles mon père et mon frère se lance dans un tournoi endiablé durant des plombes.
Chacun d’eux louaient les qualités du soft quant au réalisme du comportement venteux ou encore de la physique de la balle mais moi je n’y voyais qu’une jauge de tir incompréhensible ainsi que des noms barbares tels que Fairway, Wedge ou Bogey et auxquels je ne captais strictement rien.
Je me sentais totalement exclu de cet amusent convivial et cela était particulièrement agaçant !
Nintendo et SEGA nous ont proposé une autre façon de nous amuser dans les années 90 avec un tir aux pigeons amélioré.
Débarque sur le marché le Menacer chez l’ami Sonic et surtout son pendant Nintendo le Super Scope. Peu de jeux profitèrent de cet accessoire (une 10aine si mon recensement est correct) et le gameplay s’avérait fort limité.
Mais le pire ce que mon père s’était uniquement concentré sur les jeux fournis avec ce cher pistolet optique : Blastris et LazerBlazer dont la réalisation graphique et la teneur du gameplay étaient vraiment au ras des pâquerettes…
Et pourtant affranchi de la manette la dose de fun qu’il pouvait y trouver dépassait mon entendement. Son hypnotisation était irréelle et je me souviens bien qu’au bout de 4h d’affilé son dépit fut total se rendant compte que les 6 piles avaient rendu l’âme et qu’il ne pouvait donc pas continuer sa partie !
Ma mère est excusée de ce petit débrief confession n’ayant jamais trouvé son intérêt dans ce loisir que nous chérissons tant (hormis sur Pong tiens).
Ainsi s’achève cet article bien particulier mais néanmoins emprunt de nostalgie lorsque j’assistais à ces sessions de jeux consternante et fascinante à la foi.
Hâte de savoir si de votre côté vous aviez le même étonnement amusé devant les jeux auxquels s’adonnait votre clan !
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Je suis comme toi concernant Démineur : j’ai jamais rien pigé à ce jeu…
Je suis soulagée de ne pas être seule à n’avoir jamais compris l’attrait pour les jeux de sport, et surtout le démineur. En tout cas, l’article est original et intéressant à parcourir. On sent effectivement l’élan de nostalgie derrière l’ironie. Merci pour cette lecture !
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