Bonjour à tous,
Malgré le titre rien de graveleux dans ce jeu (quoique la pub de l’époque jouait la dessus…) il est question de versus fighting mais d’un genre un peu particulier.
A l’époque afin de revisiter un peu le genre et sortir du lot on pouvait comme Clayfighter proposer des persos en pâte à modeler ou pourquoi pas tenter avant Virtua Fighter et consort la représentation 3D.
Quoi comment de la 3D sur Megadrive « nanmaisçavpaslateteouquoi« ?
Eh bien il suffisait d’être un peu malin et de proposer un mode de représentation adéquat à la puissance de la 16 bits de SEGA : Des protagonistes composés d’un agglomérat de boules diverses ! Ce fut lors d’un voyage scolaire en Angleterre qui hormis le fait d’avoir pu me faire tâter la borne de Xmen Children of the Atom (quelle baffe!) a eu le mérite de me mettre nez à nez avec le bac où trônait Ballz dans une boutique Games Londonienne. Peu inspirant au vu de la jaquette…mais le prestige de ramener un jeu provenant d’un pays étranger a pris le pas et je me déleste donc des 10 livres demandées.
Sorti donc sur Megadrive , ce jeu de PF Magic édité par Accolade (souvenez-vous Turrican, Test Drive, Bubsy..) propose un roster, comme c’est la coutume à l’époque, de 8 personnages mais assez loufoque puisque nous pouvons incarner au choix un clown, un bodybuildeur, un singe ou pourquoi pas une Ballerine tiens. Pas de système de combos, des décors vraiment vides et hormis l’originalité des persos le charisme n’était pas vraiment la.
Alors me direz-vous ?
Eh bien ma foi la prise en main induite par cette représentation sphérique était plutôt fun.
Les coups spéciaux étaient tout aussi déjantés que les persos les exécutant : Coup dans les parties intimes, pets meurtriers et même autodestruction. Je pense qu’une vidéo est nécessaire pour comprendre le style très particulier de ce titre…
La mise à disposition de provocations gratinées ainsi qu’un système de supplications pour gagner un peu de vie finissaient de rendre ce jeu ma foi divertissant pour de courtes sessions. Mentionnons également qu’en arrière plan un panneau affichait quelques répliques truculentes et autres calembours tout au long du combat.
Et puis un mot sur l’animation tout de même qui du fait d’être libérée du classicisme de la représentation du corps humain était du coup hyper débridée et chiadée apportant un plaisir visuel assez efficace. Le jeu avait eu le droit à un portage Super Nintendo ce qui était la norme à l’époque mais plus exotique également à une version 3DO !
Franchement lâcher 3000 balles à l’époque pour jouer à ça alors qu’a côté il y avait des pépites arcade perfect tel que Super Street Fighter II Turbo ou Samurai Shodown il fallait être maso 🙂
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Voilà un titre à côté duquel je suis complètement passé ! Merci pour la découverte. On était sans doute déjà sur la fin de la Megadrive et j’étais déjà passé du côté obscur (à savoir : le jeu sur PC). J’imagine simplement le parent offrant le jeu à son gamin en lui disant « je t’ai trouvé un jeu dragon ball Z »…!
« le parent offrant le jeu à son gamin en lui disant « je t’ai trouvé un jeu dragon ball Z » »
Excellent ^^
Merci pour ces mini-tests retros, ça fait 15 ans que j’en lis sur le Net, et je ne m’en lasse pas (surtout pour des jeux peu connus comme ici).
Joli retour aux années 90! Les personnages de The Jester et ses adversaires ont un côté « bonhomme Michelin » très sympa, en particulier lors de la destruction quand ils se répandent en boules qui partent dans tous les sens. 😄
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