A nouvelle saison nouvelle ambition !
Il s’agit donc avec ce nouveau type d’article de rejouer à un jeu loupé à l’époque pour diverses raisons.
Une sorte de session de rattrapage de nos articles de Gamer Frustrés si l’on veut.
Bref j’ai fais mes devoirs de vacances et cette période estivale fut donc pour moi l’occasion de m’adonner au 3ème opus d’une saga mythique à savoir : The Curse of Monkey Island !
J’avais crée un tel affect avec les deux premiers jeux de la saga que j’ai toujours rechigné à me lancer dans cette suite…
Paradoxal me direz-vous car quand on aime on en a jamais assez mais j’avais peur de la déception tant il y avait un chamboulement artistique qui se profilait ! Mais nous en reparlerons…
L’intrigue démarre de façon complètement inexpliquée et sans transition aucune avec la précédente aventure avec notre cher Guybrush qui dérive jusqu’a une île inconnue.
On est immédiatement dans le vif du sujet avec LeChuck qui continue de poursuivre Elaine de ses assiduités et ce sans succès ce qui a pour résultat de provoquer notre capture au sein de son rafiot. Nous dénichons alors, tout en prenant la mesure de la nouvelle interface, une bague en diamant.
Qui va se révéler être au cœur de l’intrigue puisqu’une fois évadé du bateau nous l’offrons à la belle Elaine pour une demande en mariage avec un résultat des plus fâcheux.
Elle se change en statue d’or puis volée et emmenée par des pirates sur l’île du sang !
Le but sera donc de retrouver notre dulcinée et accessoirement de la délivrer de sa malédiction.
Je dois avouer que ce prologue un peu foutraque même si déjanté et farci d’humour ne m’a pas impliqué plus que ça dans la quête de l’ami Guybrush.
La construction est classique et découpée en chapitres comme habituellement avec cette franchise. A noter que si l’on se sent l’âme d’un hardcore gamer nous pouvons choisir au début entre deux difficultés tout comme Monkey Island 2 si vous vous souvenez bien.
J’ai bien sur pris la plus corsée ce qui je pense explique le fait qu’il m’ai fallu environ 8 mois pour boucler l’affaire avec le moins de référence soluce possible cela va de soit.
A noter le changement d’interface, les verbes d’action se sont fait la malle pour être remplacé par le système que l’on pourra retrouver par exemple dans Full Throttle à savoir un médaillon proposant uniquement 3 interactions de base : « Prendre/Agir, Regarder et Parler ». Mais ce n’est pas pour cela qui cela s’avérer plus simple bien au contraire ! Les énigmes à tiroir s’enchaînent et telles des poupées russes infernales chaque solution implique finalement une nouvelle tracasserie certes logique mais parfois démoralisante.
En effet la profusion d’actions à réaliser pour arriver à ses fins a dirait-on été multiplié par 2.
Un de meilleurs exemple que je pourrais donner et l’obtention de la dent en Or de Barbeblonde, patron d’un resto de l’ile des pirates, jugez plutôt :
¤ Filer un bonbon acidulé à BARBEBLONDE, puis lui donner un chewing-gum.
¤ Dès qu’il y a une bulle, utiliser l’aiguille sur la bulle puis on ramasse la dent en or.
¤ Mâchez un chewing-gum à votre tour.
¤ Mettre la dent en or dans le chewing-gum mâché puis utilisez un ballon d’hélium pour inhaler le gaz.
¤ PUIS mâcher le chewing-gum contenant la dent. Le ballon et la dent s’envolent pour passer par la fenêtre ET enfin Utiliser une tourtière avec la flaque de boue en mode chercheur d’or pour récupérer la dent en or
Rien qu’a le relater mon cerveau est à nouveau en ébullition. Enfin bref je peux vous dire qu’une fois qu’on arrive à nos fins le sentiment de gratification est des plus revigorant pour continuer notre périple.
Mais le côté foisonnant se retrouve également dans un des pôle majeur de tout bon jeu d’aventure qui se respecte je veux bien sur parler des dialogues.
Le bavardage du jeu a VRAIMENT grimpé de façon exponentielle !
Que ce soit dans l’hyper descriptivité de tout ce qui nous entoure (chaque objet, personnages et décor possède son petit laïus) ou dans parfois les interminables sessions verbales en totale digression avec le sujet de départ on est vraiment saturé par le verbiage des PNJ.
D’ailleurs un gros point noir selon moi…l’impossibilité de passer certaines répliques comme c’est la norme dans tout bon Lucas Art d’habitude !
Bref pour le nombre de lignes de dialogue je pense qu’on est dans le top 3 et l’on peut dire que ce cher Paolo Domingo (doubleur d’Aladin SVP) n’a vraiment pas volé son salaire
Quand il sort en 1997 le soft est bien accueilli vous pensez, d’une part la licence à une belle côte d’amour dans le cœur du public avec deux premiers épisodes magistraux et d’autre part l’aspect graphique en met un coup !
En effet cet épisode chamboule la formule « Pixel art 2D » pour nous proposer un design graphique plus audacieux avec une patine dessin animé ma foi fort agréable et surtout atypique pour l’époque.
Je suis plus mitigé sur la direction artistique notamment sur celles des personnages dont l’aspect croquignolet a pu me rebuter ici et la.
Dans le genre je suis beaucoup plus fan de ce qui a pu être fait dans Leisure Suit Larry 7 : : Drague en haute mer (IL FAUT ABSOLUMENT Y JOUER) par exemple.

Pour conclure je vais garder tout de même un sentiment fort satisfaisant de mon expérience tardive de ce pilier de l’age d’or Lucas Art tant la générosité des péripéties et la qualité générale de la réalisation sont inattaquable.
Même si évidement il se classe bien en dessous des opus 1 & 2 !
A venir je pense une plongée dans le conspué Escape from Monkey Island. Et également la volonté d’enfin lancer les épisodes initiaux en mode remaster.
Le regretterait-je ? Réponse lors d’une prochaine Retro Chronique !
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
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