Streets Of Rage 1 sur Megadrive : ROUND 2

yuuyakunPar Retro Bonheur

Et voici pour votre plus grand plaisir la suite tant attendue de ma prose sur le meilleur des jeux 16 bits avec un énorme focus sur l’intégralité des 8 niveaux des rues de la rage !

Je me rappelle à quel point j’avais été happé par l’atmosphère du jeu, il se prend facilement en main, les coups sont simples et deviennent rapidement intuitifs. Bien sûr, la palette est limitée, et fait défaut si l’on a pris l’habitude de jouer aux épisodes suivants, mais elle faisait l’affaire et l’on avait rapidement ses favoris, qu’est-ce que je jubilais avec le coup de boule d’Axel, ou avec la planchette japonaise de Blaze !

Et bien sûr il y a la police ! Ah, quelle joie d’appeler ses renforts ! En effet, possibilité nous était donnée d’appeler une voiture de flics qui, placée une centaine de mètres derrière vous, tirait au bazooka ! Rien que ça ! Avec une précision chirurgicale, la roquette affectait tous les ennemis à l’écran sans nous toucher d’un chouia, mieux qu’un drone militaire je vous dis.

Et lorsqu’un deuxième joueur était présent, « sa police » nettoyait la vermine à l’aide d’une mitrailleuse lourde… tout aussi efficace ! Je me revois me mettre en 2ème Player dès que possible tant j’aimais l’effet de cette pétoire.

Qu’est-ce que cette assistance des forces de l’ordre marqua nos esprits d’enfants ! « Streets of Rage ?! Ah oui le jeu où tu peux appeler la police« . C’était le petit plus indissociable du jeu, qui nous faisait y revenir heureux enfants innocents de notre état. Pourtant, ce n’était ni plus ni moins que l’héritage des « attaques affectant l’écran » de Revenge of Shinobi, mais, avec ce petit quelque chose en plus.

Chaque niveau avait sa personnalité, son atmosphère et un boss gardant jalousement sa conclusion.

City Street

On découvrait tout en douceur le jeu dans ces rues aussi animées de néons et pancartes lumineuses que fréquentées par la vermine locale. Accompagné d’une musique pêchue, c’était un niveau parfait pour prendre en main le jeu. Le premier boss, Antonio, qui attaque avec un boomerang ne posait pas de difficultés au point que l’on avait tout juste le temps d’écouter la superbe « Boss music ».

Inner City

C’est au rythme d’une musique plus pop et jazzy que nous abordions les bas-fonds de la ville. Dans ce quartier excentré de la ville, le ton était donné : papiers qui volent, affiches déchirées et autres graffitis ornaient cette lugubre traversée. Les ennemis y étaient déjà plus nombreux et c’était la première bataille avec Jack : le jongleur aux torches de feu, pénible à souhait tant que l’on avait pas la technique. Mais rien ne me fera oublier ma première rencontre avec le boss : cheveux peroxydés et griffes acérées, je l’ai de tout temps surnommé « Freddy« , les développeurs sont eux restés plus sobres en l’appelant Souther. Autant vous dire qu’au départ, c’était la police qui me débarrassait de lui.

The Beach

Nous voilà en pleine nuit sur la plage de la ville. Cheveux au vent et écume des vagues au premier plan, c’était une plage de sable fin, ornée de palmiers, qui d’ailleurs ne ralentissait ni votre joueur, ni les adversaires…Peut-être avaient-ils déjà tous les bottes de sables de Breath of the Wild ?

Au son d’une musique pop de toute qualité, c’était un des niveaux les plus plaisants et à la difficulté bien dosée. Le catcheur de fin, qui fait office de boss du niveau ombrageait-il ce tableau idyllique ? Au contraire, il nous donnait juste ce qu’il fallait de fil à retordre, et si c’était trop compliqué, le véhicule de police, pour le coup équipé de ses pneus sable, clôturait le débat.

The Bridge

J’adorais surtout ce niveau pour un aspect : balancer les ennemis par-dessus bord ! Et oui, la ballade sur la plage nous avait amené sur un pont en construction parsemé de trous, autant fallait-il éviter de tomber dedans, autant l’on pouvait y lancer les ennemis, jouissif ! Le cri des planchettes japonaises de Blaze tournait en boucle !

Le décor de fond m’avait marqué par son charme : on y voyait la ville éclairée au loin et son reflet dans le fleuve, c’était presque assez pour nous déconcentrer de notre but que, Bongo, le cracheur de feu et poids lourd de son état nous rappelait sans vergogne à la fin du niveau. Peut-être aurait-on du lui faire une souplesse arrière ?

The Boat

On parcourait maintenant le fleuve de la ville à bord d’un bateau de croisière – duquel tout le personnel semblait avoir fui au profit des sbires du crime, mais si le bateau avançait c’est que le capitaine devait encore être à la barre, ouf. Avec sa musique génialissime et pleine de suspense, les superbes couleurs du décor et l’effet de tangage du bateau (bon, le scrolling allait juste de haut en bas), c’était un de mes niveaux favoris !

C’était aussi la première fois que l’on retrouvait un boss au cours du niveau, en l’occurrence notre catcheur qui revenait avec un nouveau short fraichement acheté au H&M du coin. Mais cela, c’était sans compter un certain duo de jumelles, Onihime et Yasha, qui allaient bien nous embêter à la fin du niveau… Vous avez dit police ?

Factory

Cette usine désaffectée nous apprenait que le décor pouvait nous en vouloir, avec ses compresseurs qui tentaient de nous transformer en fines tranches pour le goûter. J’avais tout de suite trouvé le lieu moins intéressant, avec son rythme et sa musique plus lents et son atmosphère plus terne. Et la déception de ne pas découvrir un nouveau boss à la fin. A la place, retrouvait non pas un mais deux Freddy, dont je saluais la tenue sans faille de leur coupe de cheveux toujours aussi peroxydée. Anecdote cependant, j’ai toujours trouvé une similarité des premières notes de la musique avec l’un des tubes de l’époque « Bouge de là« , de MC Solaar. Oui oui…

Freight Elevator

Le niveau plaisir par excellence ! Quelle surprise la première fois d’arriver sur un ascenseur duquel il ne faut pas tomber. C’était radicalement différent des autres niveaux. Je ne pouvais m’empêcher de sourire à essayer de balancer les ennemis par-dessus bord. L’ascenseur gravissait les étages uns à uns, laissant à chaque fois s’améliorer la vue, on était porté par la musique planante. Même perdre, comprendre se faire jeter dans le vide, nous faisait rire. Et la police ? Et bien elle était là, stationnée en bas de l’immeuble et lançant un splendide scrolling d’écran à a chaque appel. Quid de l’appeler en même temps que la jetée d’un ennemi ? Je vous avoue que c’était notre jeu préféré.

Syndicate Headquarters

Ça y est, nous étions arrivés dans le repaire des méchants à la recherche du grand chef (dire « méchant » comme les Inconnus dans leur sketch Biouman). La difficulté était très bien pensée, en effet on retrouvait les boss uns à uns, un vrai challenge ! Et ce détail du jour qui se levait au fur et mesure de notre avancée : la nuit avait été longue, et l’aube, tout comme la fin du crime, pointait le bout de son nez. Et pour corser le tout, plus de police. Oui, ils peuvent aller dans les usines, sur la plage, viser en contre bas, embarquer sur un bateau mais là c’en était apparemment trop.

MR X EN PERSONNE

Enfin, on arrivait au dernier boss, impressionné par celui-ci, pour un combat final…dans les rues de la rage.

Et que pensez de ce jeu une fois l’aventure finie ? Que dire de son gameplay, de ses qualités (même de ses défauts d’ailleurs) et de son intérêt aujourd’hui ? Rendez-vous dans la 3ème et dernière partie pour y répondre

NB : Retrouvez nos parties 1 & 3 ici même

https://anotherretroworld.wordpress.com/2020/10/07/streets-of-rage-1-sur-megadrive-round-1/
&
https://anotherretroworld.wordpress.com/2021/01/29/streets-of-rage-1-sur-megadrive-final-round/

– RetroBonheur – https://twitter.com/RetroBonheur

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7 réflexions au sujet de « Streets Of Rage 1 sur Megadrive : ROUND 2 »

  1. Quel jeu !

    Perso les Freddy je les surnomme Plastic Bertrand, à cause de la coiffure en pétard… ^^
    J’ai jamais réussi à aller au-delà du bateau : pas moyen de venir à bout des 2 frangines… Qu’est-ce qu’elles m’énervent ces deux-là ! Argh !

  2. « Et ce détail du jour qui se levait au fur et mesure de notre avancée : la nuit avait été longue, et l’aube, tout comme la fin du crime, pointait le bout de son nez. » Tout est dit !!! Et qui plus est si vous avez eu l’occasion d’y jouer en fin de nuit, jusqu’à l’aube. Et la musique de ce dernier stage, inoubliable. J’en garde une nostalgie de dingue. Tu n’évoques pas le choix proposé par le boss final (où il ne fallait pas se gourer sous peine d’être renvoyé au stage 6…) et les good/bad endings, qui étaient assez novateurs pour l’époque. Je ne peux que te conseiller l’excellent Streets of Rage Remake sur PC qui permet de jouer les niveaux de Streets of Rage 1 avec tous les personnages, actualisés avec la panoplie de coups et de mouvements des opus ultérieurs (et le coup de la police est toujours-là) ! Une chouette expérience, assurément.

    • Hello,
      Merci pour ton comm. Et tout à fait, j’ai oublié de mentionner ce détail qui a son importance, à savoir de bien répondre à la question de Mr X 😉
      Merci de parler ici de Streets of Rage Remake, j’aimes aussi beaucoup cette version et, comme toi, je conseille à tout le monde de si essayer tant ce remake est remarquable !

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