Le voilà enfin, le fameux article qui vient clore la trilogie de l’échinidé sur Megadrive !(oui je jette un voile pudique sur Sonic et Knuckles on en reparlera).
On peut dire que je l’aurais attendu ! Et il se sera fait désiré puisque si il avait fallu attendre 1 an entre les deux premiers c’est seulement en 1994 que la nouvelle cuvée nous parvient, le numéro 2 datant d’Octobre 1992.
Certes un opus Mega-CD avait continué d’entretenir la franchise mais bon peu de gens en ont au final profité vu les ventes faméliques de cette machine.
Comme vous avez pu le lire ici et ici j’ai un attachement tout particulier pour ce brave hérisson puisque c’est avec lui que j’ai eu mes premiers émois consoliers.
Un peu d’histoire sur la genèse du titre si vous le voulez bien.
Après le carton mondial des 2 premiers épisodes qui donnent une légitimité solide à la Megadrive envers sa rivale éternelle SEGA voit grand. Tellement que la team de développeur envisage un jeu en 3D isométrique avant de se raviser et continuer sur une formule classique 2D qui ne perturbera pas les fans.
Les ambitions sont énormes pour ce nouvel opus avec des niveaux faisant 3 fois la taille de ceux de Sonic 2 et la volonté de rajouter un 3ème personnage jouable font exploser le compteur des megabits de la future cartouche.
Aussi bien en terme de planning et de coût ce n’est pas viable et c’est la mort dans l’âme que le fameux split entre Sonic 3 et Sonic & Knuckles a lieu !
Les premières preview font surface dans la presse au mois de Janvier 94
Du côté de Console + on dégaine l’info assez premium du jeu trop gourmand et qui nécessitera pour être complet la sortie ultérieure d’une extension.
Chez Player One on s’emballe carrément en comparant certains éléments du jeu à des images de synthèse rien que ça ! Je mémorise les divers screenshots à force de les admirer et même si je contemple la nouvelle frimousse de Sonic d’un air plutôt sceptique je ne peux qu’attendre avec une extrême impatience le 27 Février (ce qui doit être une erreur puisque c’est un dimanche ahah) !
Pour la petite histoire le 2 février date de la sortie du jeu US, bien connu outre Atlantique pour être le jour de la Marmotte (Groundhog Day), fut renommé « Le jour du Hérisson » (Hedgehog Day) par le service Market de SEGA.
Je suis à ce point Sonic addict que Sonic 3 sera MA première précommande de jeux video.
En effet je réserve mon exemplaire chez Score Games en avance, histoire d’être sur que je serais servi Day One.
J’ai souvenir d’ailleurs que nous étions dans la moyenne haute de la fourchette de prix pour un jeu Megadrive puisqu’on m’en demandera 549 Fr !
Il avait intérêt à être bon le bougre !
Et le voila qui débarque, je déballe fébrilement et…Bon la jaquette est moche comme tout mais passons ce désagrément visuel et lançons le jeu !
Rien que l’intro en jette avec il est vrai le petit côté image de synthèse évoqué chez Player avec cette tronche de Sonic modélisée 3D.
Seconde chose inédite :
Il nous est demandé de choisir un emplacement pour notre partie car celle-ci va être sauvegardée !
Eh oui plus besoin de se farcir un run complet ou de laisser la console allumée toute la nuit (oui oui ça m’est arrivé) pour ne pas perdre sa progression !
Allez encore une autre petite nouveauté : Le choix du personnage.
Si autrefois Tails était cantonné à un rôle de sidekick pas très futé nous pouvons ici l’incarner en tant que personnage jouable principal et ainsi profiter de sa faculté volante.
Je lance une partie !
Une belle intro (une première la encore) nous introduit le personnage de Knuckles, facétieux , qui nous dérobe sans scrupules l’intégralité de nos émeraudes chèrement acquises.
Et c’est reparti pour une quête tout au long des 6 zones * 2 actes que comporte le jeu
Je dois avouer ne pas être ultra fan de prime abord du design de ce nouveau sprite de Sonic, notamment au niveau des yeux où la pupille plus réduite lui donne un air niais/mignonnet mais passons après tout quand je foncerais à toute berzingue je n’y prêterais pas attention.
Bref on se lance et c’est dans Angel Island Zone où l’on progresse au sein d’une jolie petite jungle verdoyante (et plus tant que ça après le second acte)
On est à la fois dans le très classique avec les traditionnels Robots ennemis peuplant le niveau, les ressorts, les boucles looping d’accélération et dans l’innovation avec la capacité de Sonic à pousser des rochers, se balancer au bout d’une liane, d’avoir des Bulles de boucliers aux propriétés diverses (feu, électricité…) et puis en fait tout un tas de rampes/ressorts/loop variés.
Il faut aussi noter que la transition est désormais seamless pour employer un terme particulièrement pompeux. Autrement dit si tôt un acte plié on embraye sur l’autre dans la foulée en partant du même endroit ce qui donne un sentiment de cohérence et de continuité appréciable.
Les Stages Bonus où l’on récupère la précieuse émeraude ont également évolués bien sur. Je ne vais pas m’enquiquiner à vous en exposer le concept (les screens sont plutôt parlant) sachez juste qu’entre le non droit à l’erreur et la vitesse de déplacement du perso qui ne cesse d’augmenter il y a de quoi perdre son sang froid ! En parlant de bonus on peut également avoir accès à une sorte de Gashapon grandeur nature pouvant nous octroyer vies supplémentaires et autres rings à gogo.
Mentionnons également le concept du mid boss qui un peu comme dans Rocket Knight Adventure va nous confronter à chaque milieu de zone (donc chaque fin d’Act) à une machine infernale.
Bien sur Robotnik reste le big bad emblématique et il sera encore plus inventif dans la conception de ses véhicules de mort comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Malgré la rudesse des niveau bonus évoqués plus haut c’est dans cet opus que je pu pour la première fois récolté l’intégralité des Émeraudes et me transformer sans cheat en Super Sonic.
Je n’avais jamais mentionné cette feature jusqu’a présent mais la possibilité d’avoir un Sonic aux couleurs de mes Saiyens favoris était pour le moins assez incroyable et en tant que grand fan de DBZ ce crossover était des plus réjouissant.
Bref ce fut encore des heures d’amusement en compagnie de mes potes Renard et Hérisson et je ne lasse jamais d’en relancer une partie, le fun transpirant à chaque seconde de jeu et la capacité de Tails à nous offrir un petit transport aérien le rend aussi sympathique en coop qu’un World of Illusion !
N’hésitez pas à dire dans vos coms l’épisode ayant votre préférence parmi cette trilogie 16 bits !
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Article vraiment cool ! 🙂
Et ça me replonge aussi dans mes premiers pas sur Sonic 3. Une époque un peu curieuse pour moi même…
Pareil, je n’aimais pas trop le sprite de Sonic dans cet épisode. J’aimais plus son côté sérieux des 2 premiers. Quand je l’avais fait, je ne savais pas tout de suite que le jeu avait été scindé en deux. Mais j’avais tout de même trouvé la fin abrupte.
Merci cher Moggy toujours un plaisir d’avoir votre retour érudit sur un sujet Sonic (mon avis sur ton article Pandémonium est en cours à propos)
UN de derniers grands jeu exclu de la Megadrive ce SONIC 3 finalement (certes avant la Bombe Virtua Racing)
Il a une bonne côté nostalgie/sympathie dans mon cœur au final même si visiblement le 4ème opus est tout à fait digne d’intérêt (j’ai entendu un très bon retour sur les mélodies du jours d’ailleurs)
Certainement une des bonnes résolutions 2020 sera de le découvrir
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