Bonjour à tous
Aujourd’hui nous allons aborder un sujet ô combien explosif des années 80/90
Les jeux Import !
Pourquoi explosif ?
Eh bien tout d’abord à cause tout simplement des prix assez mirobolant dû à la rareté des exemplaires obtenus par les magasins d’import. Et puis aussi et surtout la spéculation engendrée par le buzz généré par tel ou tel jeu permettant de s’enrichir grassement sur le dos des pauvres gogo voulant être à la pointe de la nouveauté.
Qui ne se souvient pas de la fameuse cartouche de Street Fighter 2 où l’on devait se mettre sur liste d’attente pour avoir le droit de lâcher 790 Fr et ainsi être le King de la court de récré ?
Certes c’était un moyen d’obtenir bien en avance avant localisation certaines pépites (coucou Final Fantasy ou Street Fighter) mais cela était aussi souvent le seul moyen de profiter de certains titres qui n’avaient aucune chance de franchir nos frontières car aux yeux des éditeurs japonais le marché occidental dans les 90’s n’était vraiment pas mûr pour accueillir selon eux une partie de leur production bien spécifique.
Au hasard les jeux de la famille SquareSoft ?
On rigole doucement aujourd’hui quand on voit que la sortie de la PS4 ou de Final Fantasy XV est d’abord prévue en occident puis dans un second temps sur le sol nippon 🙂
Je ne parlerais même pas ici du sujet « Superior version NTSC » qui rendait Sonic neurasthénique dans sa version PAL, donnait l’impression de manipuler Dante sous Témesta ou bien de se taper l’odieuse censure dans Streets of Rage 3 et qui donc rajoutait une motivation supplémentaire pour se ruiner dans les rayons imports de Games ou Ultima.
Après cette semi brève introduction je vais donc me faire un plaisir de partager avec vous 2 de mes plus belles expériences de jeux que j’ai pu obtenir par le biais de ce canal underground !
Pour resituer le contexte nous sommes à l’ère Playstation et par une bizarrerie de fabrication il se trouve que les premières séries de Play étaient capables de lire des jeux toutes zones !
Je peux vous dire que quand je suis tombé sur l’article dans la presse spécialisée expliquant la manip j’ai commencé à tout de suite envisager le champs des possible c’est à dire : A moi les jeux JAP/US qui représentaient à mes yeux le summum de la hype vidéoludique !
Ayant craqué Day One je me dis qu’avec un peu de bol ma console fait peut être partie des heureuses élues…et bien bingo !
J’avais de plus eu la judicieuse idée de faire l’achat d’une péritel permettant d’une part d’éviter l’image baveuse crado du câble composite de base (quand je pense que beaucoup n’ont connu que ça misère…) mais surtout de ne pas avoir un joli résultat N&B au moment de lancer un jeu NTSC 🙂
Bref trêve de tergiversations je décide de me lancer et quoi de mieux pour tester la chose que la sortie de Resident Evil 2 sur le marché US début janvier de l’ère 98.
La je mets quand même en jeu quelques 479 Fr sans une certitude absolue que je vais pouvoir lancer le précieux !
D’ailleurs la manip en question est un petit peu en mode Dédé la bricole car cela consiste en un système de swap vous faisant jouer au final avec le capot ouvert de la machine.
Je ne vous dis pas la fébrilité extrême que fut la mienne lorsque maman rentra du boulot avec le butin. Vous pouvez admirer une photo de mon exemplaire ci-dessous il trône encore en bonne place dans mon salon.
Je m’isole, tout volets fermés, histoire de faire en sorte que la lentille de ma Playstation soit préservée.
J’effectue le swap au moment indiqué lorsque le logo emblématique apparaît, le CD se met à tourner et…OMG l’écran ci-dessous apparaît.
L’homme qui se joue de la machine, un sentiment de triomphe s’empare de moi.
ET c’est vraiment finalement un triple plaisir que je ressent :
1. Faire la suite ULTRA attendue d’un jeu que j’ai adoré
2. Y jouer 6 mois avant tout le monde ou presque
3. Avoir une super Playstation qui sort de l’ordinaire !
Je vous compterais donc dans un futur article ma découverte de RE2 english only ainsi que le jour où je me suis procuré Tekken 3 en import japonais.
Et vous mes chers lecteurs ? Quel était votre rapport à l’import ? L’avez vous vécu comme une douce utopie ou au contraire comme une consommation irraisonnée ? 🙂
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Yes, super article. Le disc-swapping de la ps1 était une sorte de sport étudiant de l’époque. Que de souvenirs…! En revanche, l’import… je suis totalement passé à côté, mais j’ai longtemps surveillé les encarts proposés par les magazines JV sur le sujet. Ca fait plaisir d’avoir un retour d’expérience.
Toujours un plaisir d’avoir un commentaire érudit de mr lamyfritz 🙂
J’ai même eu quelques velléités sur ma Megadrive où comme un beau forcenés j’ai limé les bords de la console pour pouvoir jouer à shadow dancer (avec fail une image en N&B)
Je bavais aussi dans les encarts mag devant tous ces titres exotiques hors de ma portée et qui avait l’air de toute façon forcément plus profitable dans la version originelle 🙂
Les jeux imports, les sites asiatiques, l’attente interminable de ton colis FEDEX et la surprise des frais de douane. La première fois c’était sur le jeu Super Sonic Blast Man sur Super Nintendo, l’adaptateur double port AD29 assurait le strict minimum, le lancement du jeu en 50HZ… c’était mieux que rien.
C’est marrant, mon histoire avec l’import est un peu la même que la tienne, c’est Resident Evil 2 qui m’a motivé à importé les jeux, résultat je le fais encore aujourd’hui 20 ans après ! ^^
Héhé ravi que cet article t’ai parlé
Du coup quand tu parles d’importer des jeux tu parles d’une activité pro ? 🙂
Perso avec la profusion actuelle de sortie (même le yakuza kenshiro ou Taiko sorte chez nous) je n’ai plus trop ce besoin
Hormis à l’époque si on était adepte des shoot sur 360 ou certains visual novel vita
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Le système D de ouf n’empêche ! On aura plus trop ça de nos jours mine de rien
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