Car la vie d’un gamer n’est pas faite que de frustrations et de daubes dénichées dans le bac à solde il me faut vous confier également les agréables surprises que chacun de nous a pu connaitre, lorsque par le biais d’un achat fortuit la découverte d’un jeu se révéla un sacrée bon moment de gaming !
Tony Hawk 2 (PC)
Nous sommes en 2000 et après être tombé en désuétude dans les années 80 le mouvement « skate-punk » est à nouveau en plein boum.
De son côté l’industrie du jeu video explore de nouveaux horizons sportifs et tente de nouvelles franchises et après un médiocre mais néanmoins réjouissant ESPN Extreme Games (il a frôlé ce top) c’est la déferlante des jeux de sport extrêmes.
En tête le vélo acrobatique avec du Dave Mirra Freestyle BMX sur lequel je me suis assez éclaté mais surtout le skate avec Tony Hawk’s Skateboarding qui fait une entrée assez remarquée parmi les fans de la discipline.
Mais c’est en 2000 que la bulle de cette petite niche explose avec Tony Hawk’s Pro Skater 2 ! C’est au détour du CD de demo du Joystick 119 d’Octobre 2000 que je fais connaissance avec cet univers.
Je me retrouve avec un skate et seul dans un hangar abandonné…Et bon dieu je me mange une belle claque de fun dans les dents. Je recommence la demo 10 fois, 20 fois, 100 fois tellement je prend plaisir à tester toutes sorte de tricks en essayant de maximiser mon score à chaque tentative.
Le système de progression est de plus parfaitement huilé, chaque run nous permet de convertir notre score final en dollar en vue d’acheter de nouveaux mouvements pour son skater. Chaque niveau possède en sus un lot d’achievement permettant de débloquer encore plus de cash.
Chaque mécanisme du jeu est addictif au possible et nous pousse à relancer une petite pour la route jusqu’à des heures indues.
J’enchaîne les Flip, Ollie, Wall Ride et autre Slide à tire larigot histoire de me faire la main puis après quelques gamelles j’apprivoise le système de contrôle et je commence à me lancer dans les tricks qui requiert amplitude et vitesse et alors là le player fun est au max. Un système de link semblable aux combos d’un bon vieux Street est présent et permet de faire des chaînes multiplicatrices de score assez folle !
Je n’y tiens plus il me faut ce jeu !
Go à la fnac où je me choppe la big Box PC…Et là ce fut une vraie histoire d’amour qui dura bien 6 mois.
J’étais déjà extatique sur la pauvre démo limitée dans le temps alors je peux vous dire qu’avec 8 niveaux de plus en plus vaste et pourvoyeurs de spots démentiels tels le Bullring à Tijuana ou encore Skate Heaven se déroulant dans l’espace.
BREF je vais stopper là et conserver de la matière pour un article à part entière à venir sur le blog 😉
WWF Smackdown (Playstation)
Bon allez je vous en remets une petite couche, OUI je suis fan de catch comme j’ai déjà pu vous le mentionner ici ou encore là.
Et il faut dire que même si l’offre sur le segment « sport de divertissement athlétique et acrobatique scénarisé » existait on peut dire qu’en terme de qualité c’était plutôt modeste.
Après un épisode plutôt très correct mettant en jeu nos SuperStars préférées sous forme de digitalisation on a commencé à se coltiner de la 3D à tout va avec des modélisations douteuses et du gameplay au mieux bancal au pire pas fun pour un sou.
J’étais tellement fan que n’importe quel produit estampillé WWF opérait chez moi une hypnotique clémence et je m’amusais quoiqu’il arrive.
Mais l’âge d’or après cette période de disette allait arriver sous la forme d’un jeu qui fut l’initiateur de toute une franchise à succès : WWF Smackdown !
Enfin on va me dire : » Un jeu de catch et de plus édité par THQ ? Ahah nan mais on sent la daube en approche« .
Que nenni mes chers Gamers sceptiques.
Autrefois chapeauté par Acclaim, le studio YUKE’s Future Media Creators reprend le sujet à 0 et chamboule les fondamentaux à savoir le système de prise qui fait pour 80% la réussite de ce genre de jeu.
Autrefois lourdingue s’embourbant dans des combinaisons de touches cette fois le système était clair avec des touches bien identifiées pour chaque action (X pour les coups simples, O pour les choppes…)
Le tout enrobé de façon spectaculaire et dynamique ce qui nous amenait à relancer toujours un dernier petit combat pour la route.
Possibilité de se battre dans les coulisses, type de match à gogo Hardcore, en cage, mode story… Raaaaaa tant d’heures englouties !
Et puis bien sur le mode qui nous a tenu en haleine de nombreux mois avec mes potes : Le Mode Royal Rumble.
Un seul but : Balancer ses adversaires par dessus la 3ème corde ! Fou rire, trahison et retournements de situation toutes les 2 minutes.
Bref de la poilade à gogo que je classe dans le top de mes kiff multijoueurs avec les parties à 4 de Virtua Tennis et les courses sur Micromachines V3 !
Fifa 98 (Playstation)
N’étant pas un fanatique des jeux de sport je ne rechignais jamais néanmoins à lancer une petite partie de Fifa de temps à autre notamment pour se tirer la bourre chez un pote avec ce bon vieux FIFA 96 sur PC, précurseur de la représentation de ce sport en full 3D (joueurs néanmoins encore en sprite).
La saga FIFA atterrie bien vite sur les plateforme 32 bits avec la mouture 97 intégralement en 3D y compris le modèle des joueurs !
Alors ok le tour de force était là avec des animations plutôt chiadée et des angles de camera spectaculaire aidé par cette représentation tout de polygone vêtue MAIS il faut reconnaître que le tout manquait VRAIMENT de peps.
Les phases de jeu étaient assez laborieuses à mettre en place et on avait vraiment l’impression de se traîner dans la mélasse par moment. BREF on s’amusait mais pas trop non plus finalement ahah
EA décide alors de monter d’un cran dans la valeur de production de cette franchise et frappe un grand coup à l’orée de la coupe du monde 98 avec FIFA 98 En route pour la coupe du monde.Et mes amis la ce fut comme à l’époque passer de SF2 à SF2 Turbo.
Déjà on commence en fanfare avec une intro qui met une patate d’enfer avec Song 2 de Blur. Rien que pour ça ce FIFA rentre dans la légende.
J’entame rapido une partie et wahou les joueurs avaient des têtes leur ressemblant ! Ça n’a l’air de rien à l’heure du photo réalisme exacerbé mais l’impact sur le gamer est percutant.
Et puis cette fluidité dans les animations et le gameplay ! Entièrement refondu le jeu à une touche de balle n’est plus une utopie et la construction des actions, autrefois un vrai sacerdoce, est devenu un délicieux plaisir.
Comme un bon jeu de baston les matchs s’enchaînent à qui mieux mieux et je dois dire que les révisions du bac blanc de Français lors des vacances de Noël 97 prirent un sacré coup ahah.
Virtua Racing : (Megadrive)
Tout comme le foot je ne suis pas du tout fan de sport mécanique.
Ce qui rajoute du poids à ce top bonne surprise vous en conviendrez !
La F1 sur TF1 m’a toujours laissée de marbre alors même que mon frère et mon père s’hypnotisaient devant tout les dimanches après-midi pour la phase digestive.
La F1 c’est ennuyeux par contre les bornes dédiées tel que Daytona USA, Ridger Racer ou encore Virtua Racing m’ont toujours fascinées.
La fameuse raclée que ce cher Crevette infligeait aux pauvres bambins qui osaient venir le défier lors de l’émission de Televisator 2 n’avait d’intérêt pour moi que de pouvoir admirer le superbe meuble arcade mais surtout l’incroyable réalisme qui se dégageait de ce simple assemblage de polygones uniquement Gouraud shadé (sans texture quoi).
Quand j’ai su que l’adaptation Megadrive était sur les rails j’étais perplexe.
En effet comment retranscrire une telle folie visuelle avec 16 bits au compteur et de surcroît incapable de gérer les polygones.
Heureusement le Sega Virtua Processor vol à la rescousse de cette chère Megadrive pour apporter les fonctionnalités 3D requises.
Débarquant lors du mois de Mai 94 la cartouche en imposait aussi bien au niveau de la taille de la cartouche (il fallait bien le mettre quelque part ce petit DSP) que du Prix.
La douloureuse était de mon souvenir dans les 690 balles au lieu des 400 Francs habituels.
Double coup de poker pour moi du coup quand je fais l’acquisition du jeu pour les vacances d’été ! Ça sera CE jeu et rien d’autre pour se divertir pour ces 2 mois…
Et je ne l’ai tellement pas regretté !
Malgré le nombre de circuit restreints les sensations ressenties à chaque virage me faisait vibrer.
La marge de progression était telle que je relançais parties sur parties dans le but de grappiller la moindre seconde sur mes meilleurs chronos.
Même quand je n’y jouais pas je réfléchissais aux meilleures trajectoires à adopter sur telle ou telle portion.
Et puis cette réalisation ! La classe visuelle induit par la 3D polygonée fonctionnait à plein régime dans mon immersion.
Bien qu’injouable la vue cockpit m’impressionnait et les replays jouaient avec grâce sur les angles de Camera pour dynamiser notre course et ce bien avant Gran Turismo.
Le jeu d’un été puisque Sonic 3 vint supplanter le pauvre Virtua dans mes sessions Gaming à la rentrée, mon rêve serait de posséder un jour cette borne mythique 🙂
Monkey Island 1 (PC)
Ma découverte des jeux loufoques et déjantés se fit par un de ses plus grands représentants avec Sam and Max Hit The Road en 1994.
Je devins un fan absolu des auteurs géniaux de ce studio qui parvenait à insuffler un brin de folie douce couplé à une aventure toujours passionnante et rejouable à l’envie tant le soucis du détail permettait de découvrir du bonus à chaque nouvelle partie.
Décembre 96, je suis dans une période creuse aussi bien sur PC que sur console avant l’avalanche de noël.
Et quoi de mieux pour se caler une dent creuse justement (ahah…) qu’un petit jeu d’aventure ?
Au détour du kiosque de mon marchand de journaux favoris je vois donc un hors série Joystick proposant pour une somme vraiment modique 2 jeux mythiques.
Il est écrit hum « MONKEY ISLAND » oui oui oui ça me disait quelque chose en effet, un des ancêtres du point and click sauce Lucas Art.
Eh bien pourquoi pas ! Comportant les deux opus je lance de façon consciencieuse le premier épisode. Mouarf, à l’heure où les jeux d’aventures se montre sous leurs plus beaux atours (suivez mon regard vers les Chevaliers de Baphomet) c’est assez rude m’enfin au moins je n’ai payé que 50 Frs les deux.
Et là retentit à mes oreilles une des meilleurs musiques de JV de la création : Le thème de Monkey Island !
Je me vois déjà comme un baroudeur des tropiques cheveux aux vent à bord d’un Galion.
Et ce fut une suite interrompue de passages mémorables et affreusement cultes : Rencontrer des cannibales qui font attention à leur taux de cholestérol ou
faire un combat d’insultes à l’épée, c’est ça Monkey Island.
Il est tellement jouissif de sélectionner les réponses les plus truculentes et déjantées pour engendrer une conversation proprement hilarante.
Et le jeu manie l’humour le sarcasme et surtout le brie du quatrième mur de façon magistrale !
Au hasard le placement pub du jeu Loom lorsqu’on papote avec les pirates ou les moults références à l’univers d’Indiana Jones et Star wars.
Et puis comment ne pas aimer un jeu avec de telles vannes :
« T’as une banane dans la poche ou t’es juste content de nous voir »
« Excuse moi tu n’as pas un cousin qui s’appelle Sven ? Non mais j’ai un coiffeur qui s’appelle Dominique. »
Sans même aborder la partie humoristique le jeu en soi est un point and click majeur et précurseur au rythme parfaitement réglé, sans avoir la frustration de crever au moindre détour d’un pixel comme c’était trop souvent le cas à l’époque.
Bon stop le spoil je laisse le reste de ma déclaration d’amour pour un article dédié qui arrivera prochainement sur le blog !
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Ah, la musique d’intro de Monkey Island… Inoubliable ! C’était évidemment un super jeu, je m’en rappelle encore assez clairement plus de 20 ans après l’avoir terminé avec mon frangin…
Sinon Virtua Racing, le peu que j’y ai joué m’avait fait très bonne impression, quelle impression de vitesse ! Maintenant c’est surtout la version 32X que je voudrais tester 🙂
Ah et sinon c’est « Gouraud », d’après son inventeur Henri Gouraud, un chercheur français.
Surtout quand on se dit que la version dispensé dans ce tirage Joystick Monkey island 1 utilise des pistes audio qui ont été zappées sur les éditions CD française vendues dans le commerce !
La version 32X moi aussi me chatouillait pas mal les mirettes je l’avoue
Par contre la version Saturn était honteuse…
Ahah merci pour le spotting de la faute correction effectuée !
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