Bonjour à tous,
Allez il est temps de remonter le fil de la nostalgie et de mon histoire Gaming avec le jeu se classant directement dans mon top 3 toutes consoles confondu. D’emblée ça vous pose le sujet !
Ne ménageons pas plus le suspens, il s’agit du roi des beat them all avec le fabuleux Streets of Rage 2.
Tandis que la Super Nintendo fanfaronnait avec sa quasi arcade perfect version de Final Fight nous pauvres possesseurs de Megadrive n’avions que le piètre Altered Beast pour passer nos nerfs. Bon dans l’absolu ce n’est pas un mauvais jeu mais le gameplay des coups était ultra limité et être cantonné à un seul plan ça finit par être lassant.
C’est donc en 1990 que SEGA se décide d’avoir sa franchise Beat them all sans passer par une adaptation arcade.
C’est le studio interne Sega CS2 (pourvoyeur de perles comme Phantasy Star, Golden Axe , Sakura Taisen, Clockwork Knight..) qui va donc avoir la lourde tâche de proposer un concurrent sérieux et crédible à l’ogre Final Fight qui a fait explosé le genre en arcade et dont Capcom à odieusement snobé le portage sur Megadrive .
Le but non avoué étant de proposer mieux que le titre de Capcom avec une gestion du jeu à 2 et moult sprites à l’écran. Couplé aux compositions merveilleuses de Mister Yuzo Koshiro aux influences R&B Hip Hop le titre fait sensation à sa sortie Japonaise lors de l’été 1991.
En France « La Rage des rues » arrive pour la fin de l’année et fait la désormais mythique couv du numéro 1 de Joypad. Qui est d’ailleurs encensé par le testeur de l’époque (J’m Destroy) louant la qualité sonore du jeu et surtout le plaisir des affrontements provoquant « le summum de la jouissance Joypadienne » (non je n’invente rien). C’est un beau 95 % les amis.
Player One un peu rabat joie sur les bords avec 83% est dithyrambique sur la réalisation mais critique fortement la durée de vie rachitique et promet le 95% si un futur second épisode sort en étant « un peu plus dur ».
Comme vous le savez déjà en tant lecteur assidu de ce blog j’eu ma Megadrive chérie bien plus tard. Je ne pouvais que me torturer en parcourant les tests élogieux de la presse d’époque. Moi qui avait passé tant d’heures avec la franchise Renegade sur mon bon vieil Amstrad je faisais le serment de me procurer ce titre une fois la console acquise bien entendu…
SEGA met donc bien vite en chantier un second épisode dès la fin de l’année 1991.
Cet opus fut chapeauté par Ayano Koshiro du studio Ancient. Tout premier jeu de ce jeune studio (hormis Sonic Game Gear) le coup d’envoi est donné sitôt que fut terminé Streets 1 et en une semaine le planning était plié. La réalisation s’étalera sur environ 1 ans et demi.
Rajout d’un scrolling en diagonal (raison de la disparition de l’attaque Police Bazooka d’ailleurs) une variété d’ennemis et des écrans foisonnant de détails ainsi que mettre l’emphase sur la percution des coups étaient les principales lignes directrices.
D’ailleurs petit trivia les devs furent tellement gourmands et passionés qu’environ 30% des idées initiales ont finalement du être mise de côté. Ils confessent s’être beaucoup inspiré des débauches d’effets alors déployés sur Super Famicom et de Contra III en particulier et les influences revendiquées ne sont rien de moins que Mickey Mouse, Sonic 1 et The Super Shinobi.
Je découvre le teasing de cet épisode 2 dans le Player One numéro 23 avec la désormais culte rubrique MADE IN JAPAN. Une seule petite image sur laquelle je m’esquinte la vue tant d’une part la photo est rikiki mais surtout d’autre part car la progression graphique a l’air folle ! Nan mais quelle taille de sprite…
Heureusement je me procure le Joypad numéro 13 du mois d’octobre où là je peux vraiment me rincer l’œil avec une belle double page présentant les screenshots du premier niveau. Le choix de perso proposé est aguichant et je n’en peux plus de trépigner d’impatience de 1 casser ma tirelire pour une Megadrive et 2 me procurer cette future bombe.
Le jeu sort début 93 et est testé dans le tout premier numéro de Player de cette nouvelle année. Et c’est bien la baffe attendue.
Nombre de Sprites, taille des perso, qualité sonore ou bien encore palette de coups tout est magnifié et boosté ce qui rend le jeu incontournable pour tout les férus de baston de rue. Seule la durée de vie fait encore défaut avec un jeu qui se finit bien trop facilement au goût du testeur (enfin on en reparlera…cf un certain mode MANIA)

Le tueur de Final Fight est arrivé !
Ce test je vais le lire le relire le surlire l’apprendre par cœur quitte à voir danser devant mes yeux en m’endormant le soir les screenshots qui l’accompagnent. ENFIN mon amour pour le beat them up va pouvoir ressusciter car mit en berne depuis bien trop longtemps.
Après l’acquisition de la Megadrive les grandes vacances ne sont plus très loin.
Etant un petit élève modèle je rapporte une fois de plus un bulletin absolument mirobolant qui me donne le droit à un petit cadeau aussi bien pour récompenser les efforts fournis dans l’année que pour célébrer le début de ces deux mois d’été magique.
Cette magie est d’ailleurs transcendée par le fait que cette fois j’emporte la Megadrive dans mes bagages héhé.
Direction donc le super marché du coin, oui dans le Loir et Cher les boutiques de JV sont bien moins nombreuses que les sangliers, où je trouve mon précieux au doux prix de 469 Fr.
A l’époque les prix conseillés avaient tendance à être largement dépassés au contraire de maintenant où le JV est devenu MAINSTREAM et donc un produit d’appel pour les grandes surfaces.Bref nous nous acquittons de la douloureuse et je n’en peux plus d’attendre que les courses se terminent pour enfin nourrir ma Megadrive avec autre chose que du hérisson.
Avant de vous conter ma première partie présentons quand même un minimum le jeu et surtout le délicieux scénario qui pourra briguer sans aucun doute le pulitzer.
N’ayant pas fait le 1 je n’étais pas familier avec le Big Bad Mr.X.
Cheveux graisseux, regard fou, cigare digne d’un barreau de chaise entre les dents OK une vraie tête de gangster.
Il fait une fois de plus des siennes et étant un chouia revanchard après la déculotté prise dans le 1 décide d’enlever Adam qui était un des héros du number 1 et de mettre à nouveau à sac la cité où l’action prend place (visiblement un mix entre Miami, New York, et Chicago vu les lieux traversés).
Mission sauvetage donc en compagnie de Axel, Blaze, Skate et Max.
Ce jeu est tellement riche et foisonnant en terme de gameplay, de décors et de la mise en scène de ses environnements que je ne peux résister à vous présenter brièvement chacun des niveaux arpentés.
A suivre dans l’article Round 2 ! 🙂
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Mon jeu préféré de la Mégadrive…! Le 3 est moins bon, d’ailleurs.
C’est un des rares jeux (sous sa forme remake pour PC de 2011) auquel je rejoue encore aujourd’hui.
Content de te retrouver en tous cas, vivement le round 2 !
Merci merci 🙂
Sache que nous préparons un top de nos pires déceptions et que SOR 3 figure tout en haut du classement ahah
que de souvenirs, et quel jeu ! Franchement, l’un des hits de la megadrive appuyant son image de console bad-ass, loin des japoniaiserie de Mario… bien personnellement j’ai cédé devant la super nes peu de temps, vil lâche 😉
Ce teasing de fou pour la suite! :O
Je fais partie des rares personnes qui préfèrent TRÈS largement le 1er épisode mais celui-ci était quand même plus que sympathique.
Reste que Skate m’a toujours énervé! ^^
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