Bonjour à tous,
Allez Another Retro World cède à la mode des tops à gogo. Mais loin de nous l’idée de générer du clic à peu de frais, l’optique ici est avant tout de vous faire partager dans un format concis et propice à l’échange, on attends vos propres TOPS en com !
Aujourd’hui il est question de mon top Boss de la 16 bits phare de mon enfance (voir ici pourquoi) : La Megadrive
Mes souvenirs gaming sont tellement indissociables de ces dantesques confrontations que je n’ai pas pu être aussi mesquin que Yashide et me cantonner à un top universel toutes machines confondues.
Tout d’abord un boss qu’est ce que ça évoque ?
Pour moi c’est un mix de 3 qualités qui donnent à ce personnage toute l’aura mystique qui lui revient.
La difficulté de l’affrontement :
Évidemment nos amis les boss ont des pattern autrement plus complexes et vicieuses que les simples ennemis zonant dans les niveaux. Et justement c’est ce qui fait tout le sel du duel.
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire n’est jamais aussi juste et quelle satisfaction ultra sensorielle j’eus en explosant ce rogntudju de roi Corbeau de mes deux dans Heavenly Sword ou en envoyant ad pâtres ce bougre de Tyrant dans Resident Evil.
L’obstacle à franchir pour voir la suite :
Avant toute chose le boss de fin de niveau est certes perçu comme une étape challengeant les réflexes et l’habileté du joueur mais aussi et surtout comme l’assurance qu’après tout le mal qu’on s’est donné nous allions pouvoir découvrir le next level avec sa nouvelle charte graphique, ses nouveaux ennemis, son thème musical inédit and co !
Ce qui rend les confrontations encore plus savoureuses et jubilatoires à mon sens.
Le Soin dans le design et le graphisme :
Que ça soit Thunderforce IV et son mémorable Boss , les machines infernales des Metal Slug ou encore l’accueil dans l’église par ce cher Krauser (les vrais savent) dans Fatal Fury 2; tous ont en commun une qualité graphique substantiellement plus élaborée que celle des troufions de base.
« Ok on est la pour en faire baver le joueur mais soyons assez magnanime pour lui en mettre plein la tronche également au sens figuré » est en général la devise des programmeurs !
Du coup on rage on peste face aux confrontations tantôt injustes et souvent vicieuses mais on ne peut s’empêcher d’être en admiration face aux animations et au design premium des gardiens de fin de niveau.
Bon trêve de blabla rentrons dans le vif de la chose en vous présentant mon top five !
Et n’y voyez pas une échelle de valeur pour moi ils sont tous au même niveau Haine/Amour !
Robotnik (Sonic 1)
Comment ne pas mentionner notre ami Robotnik lorsque vous connaissez mon amour pour la saga Sonic et à fortiori le fait que j’ai recommencer le premier niveau X fois avant de m’autoriser à passer à la suite 🙂 (voir ici pourquoi)
Robotnik ou Eggman pour les initiés est la nemesis séculaire de notre ami le hérisson bleuet.
La savant fou un peu beta qui n’arrive jamais à ses fins malgré l’inventivité de ces machines infernales tel un coyote moderne, Sonic étant bien évidemment Bip Bip.
C’est donc à sa première apparition que je fais référence lorsque à la fin de la zone 1 lors de l’acte 3 il débarque dans son caractéristique « œuf » volant duquel va jaillir une énorme boule avec laquelle il va tenter de nous fracasser la caboche.
Assez simple au niveau des pattern il suffit d’être patient et discipliné pour rapidement le mettre en fuite.
Néanmoins je trouvais le petit effet 3D de cette boule marbrée assez hypnotisant et le fait que ce boss soit mon premier de l’ère 16 bits le rend du coup tout à fait remarquable.
Orrpus (Gynoug)
Un petit shoot em up dans cette sélection ma bonne dame.
Assez confidentiel à côté des Thunderforce il s’agit pourtant selon moi d’une petite pépite pleine de déviance saupoudrée d’une ambiance malsaine à souhait.
Ici nous n’incarnons point un vaisseau armé jusqu’aux dents mais un homme volant partant à l’assaut de 6 niveaux hantés par ces compatriotes contaminés par un horrible virus qui les a transformé en entités malfaisantes tirées tout droit de l’imagination délicieusement déviante de l’ami GIGER.
J’eus beaucoup de mal à choisir la monstruosité que j’allais vous présenter (d’autant que les inter-boss ne sont pas mal non plus) tant chaque gardien de fin de niveau possède un charisme malaisant dans sa direction artistique Steampunk organique.
Une sorte de chenille démoniaque couplée à un Fœtus géant, haut de corps démembré avec cœur palpitant apparent ou bien Paquebot à tête humaine sans âge…Demandez le menu ! Appétissant non ?
Mais pour moi le top de la palme revient au boss du 4ème niveau, un corps sans bras pleurant du sang avec un faciès grimaçant mais surtout avec une base sur laquelle il repose assez suggestive…
Allez à quoi pensez-vous ne faites pas les mijorés nous nous sommes compris. Oui oui la partie basse de ce boss évoque sans peine l’appendice reproducteur masculin !
Dieu soit loué aucun projectile n’est émis via cette partie du boss…
Comment ceci à pu passer la censure me direz-vous ?
Pas la moindre idée mais c’est ce qui le rend tout à fait atypique et digne de figurer dans ma sélection d’autant que c’était l’avant dernier boss avant le stage final !
GORO (Mortal Kombat)
Moi qui à l’époque était déjà charmé par les digitalisations du piteux Pit Fighter, quand les premiers screenshots de ce jeu de baston d’un genre nouveau sont apparus dans la presse mon sang ne fit qu’un tour (subtil jeu de mot n’est ce pas).
J’étais totalement fan du côté brut et badass apporté par la technique de capture filmique qui tranchait radicalement avec les sprites cartoonesque de SF2.
Mais au fait pourquoi d’un genre nouveau ? Eh bien outre la technique de digitalisation poussée à une sorte de paroxysme il y avait ce parfum scandaleux et de transgression du taboo de la représentation de la violence dans le jeu video.
Gerbes de sang pour un oui ou pour un non mais surtout le concept de Fatalité avec adversaires brûlés vif, décapitation ou encore arrachage de cœur encore fumant.
Demandez le programme !
Évidemment comme dans tout jeu de baston qui se respecte il y a le roster de perso jouable ET le ou dans ce cas précis LES boss que l’on affronte à la fin du mode arcade.
Passons sur le sympathique Shang Tsung sorcier maléfique capable de se morpher en n’importe quel perso pour nous intéresser à son sous fifre le colosse GORO (qui devait à la base petit trivia se nommer Gongoro).
Pour la petite histoire GORO est de la race des Shokan des créatures avec des attributs dragonesque, il possède 4 bras à 3 doigts et plusieurs écailles de dragon sur le dos sachez-le.
Bien sur ici pas question d’acteur digitalisé mais tout est parti d’une sculpture d’argile pour ensuite générer un model en latex d’une trentaine de cm qui fut ensuite utilisé pour de la bonne vielle stop motion.
Ce qui donne ce côté très Ray Harryhausen qui du coup m’a complètement parlé grand fan devant l’éternel du superbe Choc des Titans. Et je peux vous dire que son apparence de mastodonte est totalement en phase avec ses différents coups spéciaux assez impitoyables que ça soit son déluge de boules de feu, son martelage de cage thoracique ou encore son piétinement de notre pauvre carcasse.
Malgré la maltraitance qu’il infligeait à mon pauvre perso l’agacement était tempéré par son look et son animation chiadée, même si avec le recul on se dit quand même que quelques frames de plus ne serait pas de refus.
Ce n’est pas pour rien qu’il a été élu par les joueurs dans le top 3 des meilleurs persos de l’univers MK.
Hydra (Shinobi III)
La saga Shinobi et SEGA c’est une assez longue histoire.
Initiée en 1987 en Arcade, cette franchise connue une douzaine d’épisodes tout système confondu avec un âge d’or se concluant sur la version Saturn tout en sprites digitalisés.
La licence est certes tombée un peu en désuétude mais ce cher Joe Musashi avait bien la côte car back in Nineties la hype était dans le Ninjutsu à gogo.
Il n’y a qu’a voir le nombre assourdissant de long métrages sur le sujet (oui oui je compte aussi le phénomène Tortues Ninjas) pour comprendre à quel point ces assassins légendaires fascinait l’occident.
Après un gentil spin of nommé Shadow Dancer (qui reste une de mes grandes frustration cf ici), Sega relance en 1993 l’ami Hisashi avec un épisode absolument bluffant aussi bien dans son action débridée que par ses graphismes enjôleurs (scrollings différentiels, transparence et déformation en veux-tu en voila…)
De plus la variété de gameplay apportait une belle fraîcheur avec des niveaux spéciaux à cheval ou en Jet Ski donnant un petit côté shoot them up bien appréciable.
Et que dire ce qui nous intéresse ici, je veux bien sur parler de la galerie des affreux.
Samourai colossal, Mecha Godzilla et bien sur l’infâme Neo Zeed un ninja supérieurement robotisé.
Mais bon tout ça est une belle broutille à côté du boss du 3ème niveau…
Nous évoluons au sein d’un labo visiblement assez louche concernant les expérimentations menées étant donnés la tronche des ennemis qui nous assaillent.
Et puis vient la confrontation avec ce cher Hydra.
Nan mais regardez-moi cette trogne pas possible !
Même une bonne varicelle couplée à une crise d’acné carabinée n’aurait pas une incidence aussi déplorable sur la santé.
Étant un peu fan de tout ce qui est déviant/gore comme vous pouvez le lire ici j’avais un malin plaisir à affronter cet espèce de blob édenté.
La barre de vie est en plus matérialisée par le changement de teinte du sprite qui vire de plus en plus au rose violacée au fur et à mesure de l’affrontement ce qui rajoute au côté sympa cracra de ce boss.
Pas spécialement dur, c’est plus de par son design repoussant et sa taille imposante que ce boss me reste en mémoire.
Seven Force (Gunstar Heroes)
Attention jeu mythique.
Il fait parti sans équivoque de mon top 3 de la Megadrive.
Un chef d’œuvre comportant tout le savoir faire du studio Treasure qui s’illustrera plus tard avec des légendes telles que Radiant Silvergun ou encore Ikaruga (sans même parler du fabuleux jeu de combat YuYu Hakusho dispo aussi sur Megadrive)
Mais Gunstar Heroes qu’est ce donc ?
Je dirais qu’il s’agit d’un Run & Gun offrant non seulement une action déjantée jubilatoire, un graphisme fabuleusement chiadé, une animation d’une fluidité sans pareille, des effets spéciaux jamais vu sur une 16 bits.
Et puis cette inventivité folle dans le gameplay !
Niveau complet de shoot’em up ou en mode Jeu de L’Oie (?!), système de tir innovant, cutscenes à foison.
Bon ok je viens de perdre toute crédibilité auprès de vous chers lecteurs mais c’était pour signifier à quel point de jeu n’a pas d’équivalent en tout cas à l’époque de sa sortie (il ridiculise sans problème le Contrat de la Snes).
Mais je crois bien que c’est au niveau des boss que les programmeurs ont mis toute leurs verves artistiques et leurs talents pour offrir aux joueurs les affrontements les plus mémorables jamais vu. A tel point que pour leur jeu suivant ils proposeront carrément une sorte de Boss Challenge avec Alien Soldier.
Bref leurs kiffs c’est d’imaginer toutes sortes de pattern ultra originale de design fous et une technique aux petits oignons pour tourmenter au mieux le pauvre gamer.
Et on peut dire que Gunstar Heroes est bien pourvu la dessus.
D’ailleurs avant de vous parler de mot boss favori je vous livre quelques impressions pêle-mêle sur la galerie des affreux du jeu.Chaque boss est introduit comme il se doit avec un beau WARNING puis avec son nom et le nom de ses attaques.
Une mise en scène assez excellente qui n’est rien en comparaison du dernier niveau où un Boss rush nous attend qui nous demandera d’affronter TOUT les boss combattus (avec de nouvelles attaques !)
Et puis n’oublions pas de mentionner la brochette de boss totalement barré jugez plutôt :
Bravoo Man un boss constitué uniquement de carré effectuant des Dragon Punch, Melon Bread une tête flottante butable en deux coups, Abarenbou Gel une sorte de grosse gelée inoffensive et le plus débile d’entre tous Curry and Rice dont je vous laisse comprendre de quoi il est constitué.
Il y aurait encore tant à dire mais je laisse TOUT le reste pour un prochain article.
Le boss m’ayant donc le plus soufflé est sans conteste celui que l’on rencontre dans le stage de la Mine. L’affrontement va se découper en 7 étapes car le boss va muter…7 fois au gré de la bataille.
Quelle ne fut pas ma surprise la première fois quand une fois le Tigre battu le boss au lieu de capitulé se transforma en flingue géant pour essayé de me cribler de bastos !
Nous allons donc être aux prises avec Un Tigre, Un Beretta, Un Aigle, un Robot, un Crabe, une Roue crantée et une sorte de serpent.
Moi le fan de transformer il n’en fallait pas plus pour m’ébouriffer la cornée. D’autant que chaque switch entre les différentes occurrences s’accompagnait d’un effet de morphing d’une excellence rare sur Megadrive.
Voila 7 Boss en un il n’y avait vraiment que Treasure pour avoir cette audace.
Cette enfilade incongrue et hautement ludique de confrontations du Boss Seven Forces parachève donc mon Top Boss Megadrive. Et ça mérite bien une petite video en prime
J’attend avec impatience vos propres Top et vos éventuels souvenirs associés à ceux énoncés ici !
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Tout ça m’a donné envie d’aller voir que Gynoug donnait!
Il faudrait que je me penche sur la façon dont fonctionnent exactement les power up mais à part des sprites un peu petits (et des $£¤%**# d’ennemis qui arrivent par l’arrière), le jeu tient encore très bien la route aujourd’hui!
Sympa ton top, même s’il manque d’un Bison ou d’un boss de Kid Chameleon à mon goût 😛