Un top des boss ??? J’en vois déjà se dire qu’on tombe dans la facilité avec un sujet lu et relu partout ailleurs. Bon ok un petit peu, mais pas complètement. Un tel top est aussi et surtout l’occasion idéale d’aborder des souvenirs et anecdotes que l’on n’aurait pas forcément eu la place d’évoquer dans un article classique.
Et puis peut être que vous commencez à me connaître, et cela se ressent avec mes choix de jeux pour mes articles, je n’aime pas trop tomber dans les classiques. Vous ne trouverez donc pas les traditionnels Psycho Mantis, Sephiroth ou autres serpents de Resident Evil dans ma liste qui suit. Certes ils m’ont également marqué à leur façon, mais j’ai préféré partir sur des choix moins évidents, mais tout aussi notables dans mon parcours de joueur. Voici sans plus attendre les 5 que j’ai choisis, présentés sans ordre d’importance / préférence.
Nosfe & Ratu (Illusion of Time / Super Nintendo)
Pour ceux qui seraient passé à côté, j’ai déjà longuement loué les qualités d’Illusion of Time dans ces pages, un magnifique Secret of Mana-like qui est toujours dans le top 5 de mes jeux préférés de tous les temps.Nosfe & Ratu sont les boss du niveau du légendaire continent englouti de Mu. Ils sont les geôliers d’Eric, l’ami de notre héros Paul, qu’ils ont solidement ligoté avec une énorme bombe au bord de l’explosion à côté de lui. Ces boss m’ont marqué à double titre, d’abord parce que ce sont des vampires… Et j’ai une sainte horreur des vampires. Aussi stupide que cela puisse paraître, c’est limite une phobie pour moi, et ce depuis l’enfance. Je ne sais pas ce qui m’a traumatisé, mais impossible encore maintenant de regarder le moindre film dans lequel un vampire apparait toutes dents dehors. Certains gamins ont peur des monstres sous le lit, moi c’était les vampires derrière les rideaux… Alors certes les sprites de Nosfe & Ratu ne sont pas détaillés au point d’en être effrayants, mais la simple idée d’être pris en tenaille par 2 de ces créatures sanguinaires suffisait (et suffit toujours) à me mettre mal à l’aise.
La seconde raison pour laquelle ils m’ont marqué est plus rationnelle et classique puisque c’est la difficulté à en venir à bout. Réussir à se débarrasser des 2 acolytes n’est en soi pas insurmontable, mais avec un timer avant l’explosion de la bombe (vraiment serré) qui met la pression en plus, c’est loin d’être évident. D’ailleurs à chaque fois que je refais le jeu, c’est toujours le boss qui me pose le plus de problèmes.
Danseuse Sexy (Parodius / Super Nintendo)
Bon pour le coup je triche peut-être un peu… Je ne sais pas si la fameuse danseuse peut vraiment être considérée comme un boss. On ne peut pas lui tirer dessus ni la tuer, il s’agit simplement de se faufiler entre ses jambes au fur et à mesure de son avancée jusqu’à la sortie de son tunnel. Il y a tellement de boss complètement délirants et débiles dans ce jeu (le chat-bateau, les Moaï de l’espace, …), mais sa taille imposante et son design hautement improbable font que je la considère parmi ceux qui m’ont le plus marqué.
Ce passage de relatif calme au milieu de scènes de shoot intensif et d’ennemis grouillant à l’écran semble simple, mais c’était sans compter sur ma maladresse chronique… Pour un handicapé des shoot’em up comme moi, ce passage aura tout de même occasionné quelques pertes de vies intempestives en raison de déplacements un peu trop brusques de ma part.
Pour en terminer sur ce chapitre sexy de mon top, une petite anecdote à 2 balles. J’étais en train de jouer à Parodius, juste à ce fameux passage, un jour où le médecin est venu à la maison. En voyant ça, il m’a dit un truc de genre « Oulà ça a l’air sympa ton jeu ». Quelques mois ont passé, et lors d’une nouvelle visite : « Alors tu joues encore à ton jeu avec la grosse nana qui danse ? ». Comme quoi, boss ou pas, cette charmante danseuse avait ce qu’il fallait pour se faire remarquer et sortir du lot !
Les 3 cochons (Super Mario Land 2 / Game Boy)
Après la danseuse du ventre sexy, on continue dans les boss WTF avec… des cochons. Ces trois charmants et rebondissants porcelets sont les boss du niveau « Mario Zone » de Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins sur Game Boy. Ce monde était de loin mon préféré dans ce grand classique indémodable du jeu de plateforme, et c’est d’ailleurs le tout premier que j’ai parcouru dans ce titre.
Il fallait se frayer un chemin dans les différentes parties du corps d’une statue géante de Mario, du pied à la tête en passant par le ventre et la bouche. Et donc pour en arriver finalement à la confrontation ultime dans la tête du plombier avec les petits cochons tout ronds tout mignons jaillissant de 3 horloges suspendues… Pourquoi des cochons dans le cerveau de Mario ? Va comprendre Charles… Une allusion à des penchants malsains du moustachu bedonnant peut-être ? La suite du jeu me révélera que les choix de boss dans les autres mondes étaient cohérents… Un oiseau dans l’arbre, une sorcière dans la « Pumpkin Zone », une souris dans le monde miniature, un poulpe dans la mer, un vaisseau spatial dans l’espace, mais alors là des cochons ???
Côté gameplay, rien de bien transcendant, on fait face à 3 ennemis successifs au pattern différent, le premier roule tout simplement d’un côté à l’autre de l’écran, le second bondit, tout comme le dernier mais lui avec des sauts plus hauts et plus « serrés » qui le rendent plus « redoutable » que ses congénères. On ne va pas se leurrer, c’était une partie de plaisir de les envoyer ad patres, surtout si l’on était en mode « boule de feu », car dans ce cas, les gorets étaient expédiés en moins de 10 secondes ! Toujours est-il que j’en ai gardé une affection particulière depuis mon premier run de Mario Land 2…
Ganon (The Legend of Zelda : A Link to the Past / Super Nintendo)
Ce boss sera la seule “entorse” à mon préambule… LE grand antagoniste d’une des sagas les plus cultes, difficile de faire plus obvious 😀 Celui-là ne sera donc un inconnu pour personne, il s’agit de Ganon (version porcine), boss de Zelda 3 sur Super Nintendo.
Je ne sais pas si j’écrirai un jour un article dédié à ce fantastique épisode de la série Zelda (mon préféré aux côtés de Link’s Awakening sur Game Boy), mais pour faire court c’est un jeu que j’ai à la fois tellement adoré de part son ambiance et sa dimension, mais aussi détesté tant il m’a frustré pendant des mois (voire des années) en raison de mon incompétence notoire… Errant entre les mondes de Lumière et des Ténèbres, perdu parmi les multiples quêtes annexes, ou bloqué dans un donjon, j’ai finalement mis plusieurs années avant de voir le bout de ce grandiose A Link to the Past.
Au cours d’une émission de Televisator 2 consacré à Zelda, parmi diverses « astuces » comme l’asséchement du marais, ou l’utilisation de la super bombe, un tuto pour vaincre ce satané Ganon. Cela me paraissait pourtant tellement loin de ma progression et surtout compliqué, le prérequis étant d’arriver équipé bien comme il fallait pour se faciliter la tâche (4 flacons remplis de potion bleue, arc amélioré, …). Dans les mois qui ont suivi la diffusion, c’est peu dire que j’ai usé la bande de la VHS sur laquelle j’avais enregistré l’émission tant terminer ce monument alimentait mes fantasmes vidéoludiques. Et quelques mois plus tard, c’est avec un pincement au cœur (et armé jusqu’aux dents) que je suis arrivé, enfin, pour la première fois face Ganon. Je pouvais enfin mettre en pratique la théorie que j’avais assimilée depuis bien longtemps et sauver Hyrule !
Onikage (Tenchu / Playstation)
Tenchu sur Playstation, un jeu absolument mythique pour moi (il fait également partie de mon top 5 ever). « Sous-boss » de ce génialissime jeu de ninja/infiltration, la voie était toute tracée pour faire d’Onikage l’un des heureux élus de cette short-list.
Onikage n’est donc pas le grand méchant de Tenchu 1er du nom (le Seigneur Meioh, beaucoup plus oubliable à mon goût). Il s’agit plutôt de son lieutenant adepte des arts martiaux, qui deviendra cependant l’antagoniste récurrent dans les épisodes suivants de la série. Bon c’est vrai qu’à l’image de tout le jeu, Onikage peut un peu faire pitié avec notre œil d’aujourd’hui (j’y reviendrai inévitablement dans un article en bonne et due forme)… Mais avec son look à la Orochimaru (Naruto), voire Marilyn Manson (XD), je le trouvais à la fois malsain, classe et particulièrement effrayant.
Une espèce d’appréhension m’envahissait lorsqu’il apparaissait devant le héros Rikkimaru (ou l’héroïne Ayane), avec l’irrépressible envie de prendre mes jambes à mon cou pour ne pas tomber sous ses coups de pieds sautés létaux. Lui laisser la moindre ouverture et c’était l’enchaînement fatal, avec gerbes de sang qui jaillissent et barre de vie sacrément entamée… Pour couronner le tout, dans un jeu où l’on passe la majeure partie du temps à se mouvoir dans l’ombre et à « stealth-killer » les gardes, se retrouver en combat frontal avec une maniabilité pas forcément adaptée, croyez-moi sur parole que je n’en menais pas large !
Je n’ai vraiment jamais été fan des confrontations avec des boss compliqués ou ultra puissants, mais pour le coup, c’est l’une des rares exceptions ou le stress de l’affrontement et la montée d’adrénaline associée m’ont positivement marqués.
N’hésitez pas en commentaires à mentionner quelques boss qui vous auraient marqué d’une manière ou d’une autre !
– Yashide – https://twitter.com/lardon_83
Probablement que seuls les joueurs de la génération d’avant 2000,ceux qui auront connu l’ère du pixel et autre scrolling multiple,pourront comprendre pourquoi on peut faire de tels choix et sur des machines aux puissances si différentes.Même si aujourd’hui le réalisme des jeux est de plus en plus poussé,les (très) jeunes générations sont fans absolues de quelque chose jusqu’à la suivante où l’on oublie tout.Mis à part de très grandes franchises comme Warcraft qui tiennent leurs joueurs,combien de gamers seront encore fascinés dans 20 ans par ce qu’ils jouent aujourd’hui ?Pour ma part je n’oublierai pas de sitôt des boss tels que Wolfgang Krauser et son final d’anthologie sur fond de musique symphonique dans Fatal Fury 2,le (trop) facile Perfect Chaos de Sonic Adventure qui permettait de finir au même rythme qu’avait démarré le jeu et enfin Malkil de Wizard & Warrior où j’avais dû scotcher un bouton de ma Nes Advantage afin de gérer à part les tirs et les déplacements pour qu’au final le type qui m’avait prêté la cartouche refuse de croire que j’avais terminé son jeu même en lui racontant la fin.
Je suis plutôt d’accord avec toi en voyant les gamins et les jeux d’aujourd’hui, c’est plus de la consommation à outrance qu’à notre lointaine époque. Mais d’un autre côté j’aurais jamais non plus pensé y’a 15-20 ans que ce à quoi je jouais allait me marquer autant et resterait présent de cette façon dans mon esprit.
Peut être que c’est juste le fait que ce soit des souvenirs d’enfant et d’ado qui fait que ça reste, donc je me dis (et j’espère pour eux) que la génération actuelle aura probablement des souvenirs, différents des nôtres, mais qu’ils se rappelleront avec passion et nostalgie comme nous aujourd’hui
J’ai vu 11 bosses finals sur bfm tv hier soir… je suis obligé d’en garder 5 ???
Allez sans rire : le robot géant de sonic 2 megadrive, que l’on retrouve dans la doomsday zone à la toute fin de Sonic & Knuckles.
Shiva dans Streets of Rage 2.
Spectre de Ganon dans Ocarina of Time (boss du temple de la forêt, mais bouh que ça a mal vieilli !)
Axle Gear dans Rocket Knight adventures.
Le cerveau maître dans Flashback…
Bah j’ai pas d’autre idée
Honte à moi, j’en connais aucun !!!! Enfin je connais forcément celui de Streets of Rage 2, mais avec le nom je ne visualise pas du tout ^^
Shiva c’était le garde du corps de Mr X, soit l’avant dernier boss… mais le plus dur et de loin !
j’ai cherché sur le net, je ne me rappelais plus de lui 😦
– Psyco mantis (MGS), ha le coup de la manette !
– zelda III : le masque de fer, la prisonnière du temple du village de cocorico… putain de souvenirs.
– Tous les boss de Sonic I, car putain c’était des VRAIS boss pas comme ce bolosse de Mario 😉
Et je triche sur PS3 : God of War 3 et Azura’s warth, car tellement WTF.
Bref, faisant partie de l’alpha du JV, le boss en tant qu’étape était toujours un moment particulier, et quel accomplissement une fois fini !
Plethora dans Kid Chameleon (toujours sur megadrive, on se refait pas)
Le chef alien de Duke Nukem 3D dans l’ultime niveau, « stadium ».
Jerec dans Dark forces II : Jedi Knight
La chenille mécanique à la faucille et au marteau dans Strider
Sephiroth dans final fantasy 7 sur playstation
Ca me revient par bribes…
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