Bonjour à tous,
Quelle meilleure époque de l’année pour faire souffler un brin de nostalgie sur le Blog ?
Et dans le domaine « Madeleine de Proust vidéoludiques » les déballages au pied du sapin revêtent une saveur vraiment toute particulière dans le sens où après le déballage au soir du 24 on se couche en lisant la notice avec une seule hâte : Se lever à l’aube pour plonger et se perdre dans nos univers virtuels favoris
Petit rappel des précédents articles pour les retardataires, et on enchaîne directement avec du très lourd !
Bref voici donc mon top Jeu Vidéo reçu pour noël !
5) FlashBack & Aladdin : (Noël 94)
Un des Noël de folie des années 90. L’avalanche de hits a du me faire relire une bonne douzaine de fois chaque magazine paru à l’époque tant je n’en croyais pas mes yeux embués d’envie. Landstalker, Fifa Soccer, Gunstar Heroes, Aladdin, Sonic CD, Sonic Spinball…
J’eu beaucoup de mal à me décider lorsque fut le temps de soumettre mes doléances sur ma liste de voeux.
Bon bien sur Aladdin était tout en haut loinnnnnn devant déja grâce aux tests dithyrambiques et unanimes de la presse et puis surtout j’avais pu le tester au Super Games Show 93 et je savais d’or et déjà qu’il s’agissait d’un indétronable hit.
Bref j’ai beaucoup hésité à le mettre dans ce top mais un autre jeu reçu ce noël la lui ravit la couronne. Et là je parle de FlashBack. Ce qui peut paraître étonnant car ce jeu ne faisant même pas parti du lineup de ce noël.
A l’époque de sa sortie je ne possédais pas encore de console (voir ici le récit de l' »incroyable » épopée de l’acquisition de ma machine à rêves) mais les avis que j’avais pu lire m’avait irrémédiablement ancré ce jeu comme une indispensable acquisition future. De plus je sentais que ce genre de narration trouverait écho à mon plaisir de jeu (j’en avais senti les prémices malheureusement non contentés au final par la frustration engendrée de l’expérience Another World).
Ouverture des paquets le 24 à minuit je découvre donc Flashback et Aladdin. Evidement la nuit fut courte et je m’empressais de descendre le lendemain matin sur les coups de 7h pour tester ces deux merveilles. Aladdin me procura de grands moments cela va sans dire avec ses graphismes enchanteurs et sa musique mélodieuse mais la véritable baffe intervint au moment d’insérer la cartouche du titre de Delphine software.
Ici ce n’est pas un bête jeu d’arcade procurant un plaisir facile et immédiat. On rentre dans une intrigue complexe avec un héros amnésique auquel on s’identifie tout de suite. Et puis merde la technique ! Pas aussi démonstrative qu’Aladdin mais des animations sublimes, des cutscènes bien senties et des nappes de musique distillée par petites touches tout à fait envoutante.
Totalement fan de Science fiction matinée de cyberpunk (je venais de découvrir Blade Runner) je peux vous dire que j’ai eu du mal à décrocher de cette atmosphère cyber-complotiste qui m’avait totalement happée dès les premières minutes.
Et c’est bien à contre coeur que j’éteignais le jeu (sans même avoir été au bout du niveau pour noter le code argh) afin d’aller m’endimancher pour le traditionnel roboratif repas du 25.
Mais ce n’était que partie remise et une longue et palpitante aventure m’attendait…
4) L’Amstrad : (Noël 89)
Ma première source de plaisir videoludique c’est à l’Amstrad que je le dois. Et l’on peut dire que la surprise fut totale car rien ne m’y avait préparé à l’époque.
Un peu trop jeune mes velléités gaming étaient encore en sommeil et ne m’avait donc pas incité à inscrire sur ma liste ce genre de joujou tout de 0 et de 1 vêtu. J’étais plus dans la frénésie Gi-Joe, Mask, Tortue Ninja et autres dissections peu ragoûtantes (cf mon article sur Savant fou).
Mais je changeais bien vite mon fusil d’épaule quand au petit matin je découvris encore ensommeillé l’ensemble de la fratrie en train de se tirer la bourre devant Crazy Car ! Un CPC 6128 tout neuf trônait au milieu de la pièce, le top de la gamme loin devant ce pauvre 464 et son lecteur de cassette souffreteux (30 minutes pour charger un jeu, cte blague quoique maintenant on est pas loin avec les patchs surprises à 3go).
Un ordi user Friendly et à un prix abordrable que demander de plus pour s’initier aux joies videoludiques ?
Bien vite des tours furent organisés pour que les parties de Sorcery ne s’éternisent pas trop et que dire des joutes enflammées sur Yie Ar Kung Fu Arkanoid et autre Target Renegade !
Bref un grand tournant dans ma vie de gamer ce 25 décembre 1989 ! A lire ici pour plus de détail sur l’arrivée de l’Amstrad 😉
3) Les Chevaliers de Baphomet / Fifa 97 : (Noël 96)
Fifa 97.
C’est ce cher Fifa que je reçu au pied du sapin et sur lequel j’allais passer un nombre d’heures incalculables.
Après la rigidité extrême et la lourdeur du 96 en fausse 3D cette nouvelle cuvée apportait une vraie évolution avec son terrain et ses modèles de joueurs full 3D.
Mais ce n’est pas ce jeu que je vais retenir et bon là petite entorse à ce top puisqu’au final ce n’est pas moi qui reçu directement ce présent mais ma soeur jumelle. Je cause ici des Chevaliers de Baphomet.
La sachant assez fan de jeu d’aventure je lui en avais fais la chronique enflammée, moult screenshots à l’appui. Ces derniers lui tapèrent irrésistiblement dans l’oeil de par l’esthétique cartoon & Disnéyienne qui s’en dégageait. Du quasi jamais vu et qui dénotait totalement des productions Lucas par exemple.
N’ayant qu’une TV je lui laissais bien volontiers ma place assistant passivement et béatement au début de ses péripéties avec l’ami George Stobbart.Que ça soit Les musiques soulignant parfaitement l’action, l’animation chaloupée, les dialogues truculents ou bien encore l’intrigue nébuleuse mais néanmoins passionante évoquant un peu de façon inédite à l’époque l’histoire des templiers…bref absolument tout me transportait.
C’est donc bien vite que je commença moi même une partie pour m’immerger dans les passionantes et trépidantes aventures des Chevaliers de Baphomet.
Pour plus de détail allez lire nos différentes déclarations d’amour au jeu que nous lui avions dédiées dans le mega dossier en trois parties que vous retrouverez ici ici et ici 🙂
2) WWF Wrestlemania : (Noël 95)
Je vous vois bien faire des grands yeux ronds. L’arrivée de la Playstation en 1995, des hits à la pelle arcade Perfect ou quasi avec du Tekken du Ridge Racer ou du Toshinden sans même mentionné les créations originales et ébouriffantes des studio occidentaux comme Rayman.
Et moi je vous mets un jeu de catch ahah.
Et oui car au final il va bien falloir le révéler un jour sur ce blog (une pelleté d’articles sur ces jeux d’un autre genre sont en approche…) je suis un fan de catch.
Par hasard au détour d’un réglage d’antenne hasardeux dimanche en fin de journée je tombe sur l’émission des SuperStars du catch ou ce cher Raymond Rougeau nous faisait un petit récap des fait saillants ayant eu lieu dans la semaine. Totalement hypnotisé par les péripéties de ces athlètes (ici on ne parle pas de gros Bodybuildés en slip désolé) je découvre tout un univers fait de rivalités de coups bas d’alliance de provocations mais aussi et surtout de performance sur un ring où haute voltige se mêle à des prises dont l’impact à l’époque me fait carrément croire à la véracité des joutes de ces gladiateurs des temps modernes.
Bref je m’enflamme mais tout ça pour dire je deviens addict de ces shows mâtinés d’un côté Santa Barbaresque donnant un sens vraiment particulier à chaque affrontement provoquant l’implication du spectateur.
Si bien que quand je vois passé en test un certain WWF Wrestlemania (négligemment chroniqué en Vite Vu tssss) je le flanque aussitôt sur ma liste.
Proposant un panel plutôt modeste de 8 combattants, mais pas des moindres puisque toutes les plus grosses Stars de l’époque répondent à l’appel, il s’agit finalement d’un jeu de combat dans un ring (rien à avoir avec les simu de l’actuelle franchise WWE 2KX).
La réalisation reprend le principe de digitalisation de la franchise Mortal Kombat, le rendu est du coup assez chiadé et sur Playstation (les versions Super nes et Megadrive sont vraiment un gros cran dessous). Chaque catcheur possède une personnalité et un caractère bien défini (on appelle ça une « gimmick ») de sorte à ce que l’audience puissent s’identifier et développer un affect particulier pour son favori.
Le bourreau des coeurs arrogant et voltigeur Shawn Michaels, Le croque mort impassible et invincible Undertaker ou encore le bad Boy chaîne en or qui brille Machismo sur les bords Razor Ramon, ils ont tous un panel de coups totalement en adéquation avec leurs exploits réel dans le ring mais over exagéré et agrémenté de moult effets spéciaux et pyrotechniques.
Quelques exemples ?
Totalement obscur et passé sous le radar pour le commun des mortel en cette nouvelle ère Playstationienne faite de 3D Gouraud shadée je me suis éclaté comme un petit fou avec mon jeu de catch digitalisé reprenant mes héros favoris du moment, ce qui m’a gentiment préparé pour le premier show de la WWF de ma vie que j’allais découvrir en Janvier 96 avec la diffusion sur Canal + du concept fou du Royal Rumble !
Mais c’est une autre histoire 😉
1) Final Fantasy 7 : (Noël 97)
Nous voici arrivé au firmament de ce classement.
Aucune originalité ici dans le jeu cité ici mais c’est le coeur qui parle avant tout…
Car je n’étais vraiment pas préparé à ce qui allait me tombé dessus lorsqu’une fois le disc 1 inséré dans ma Play je ne refis surface que…7h plus tard.
Allez commençons pas le début.
Avant toute chose précisions que comme beaucoup de monde j’ai découvert le monde du RPG avec ce fameux Final Fantasy 7.
Mes deux seules expériences jusque là se résumaient à Lands of Lore sur PC (mais bon le genre Dungeon Crawler est assez spécial) et à un run en coop à 3 joueurs sur le non moins célèbre Secret Of Mana. Mais bon nous étions plus ici dans l’action RPG qui est vraiment un genre à part.
BREF quand je commence à découvrir comme toute le monde les premiers screens dans les magazines je suis intrigué par les visuels qui semblent absolument irréel de beauté mais aussi par cette notion de tour par tour abordé dans les previews. De quoi s’agit-il ? Pour moi le total béotien n’ayant même pas fait une partie de Risk dans sa vie l’hébétement est complet.
Avec les mois la hype monte autour du jeu et quand les premiers tests import apparaissent dans les magazines il n’y a pas d’équivoque.
Le jeu est à la hauteur de toutes les attentes et bien plus encore : « Le plus beau RPG du monde », « L’épopée du siècle », « Le RPG Ultime », « Il faut le voir pour le croire »
Stoooooooooooooop la torture ! Je vais donc ronger mon frein jusqu’au mois de novembre 1997 date à laquelle la localisation est achevée (Ahem enfin façon de parler comprennent ceux qui savent).
La presse est unanime : Si il n’y a qu’un RPG à faire et a fortiori pour le néophyte c’est La fantasy finale numéro 7 point barre.
C’est avec une convoitise peu commune (traduire « IL ME LE FAUT BOR***) que je le mets en tête de gondole pour qu’il apparaisse dans la hotte le soir du Mercredi 24 décembre (oui oui je me souviens même du jour de la semaine).
Evidemment mon travail de lobbying FF7 pour Noël de novembre à décembre porte ses fruits et j’obtiens le précieux !
Déballage de l’imposante boite double contenant 3 CDS ! Et ravissement en me délectant de la notice dans mon lit. Une seule hâte, me réveiller au plus vite pour profiter de la magie de cet univers qui semble à la fois mêler Steampunk & décors bucoliques.
L’intrigue, les combats, la montée d’XP mais aussi et surtout le fabuleux système de Materia…je suis tombé accro instantanément. S’en suivra une véritable histoire d’amour (203h de jeu) mais surtout une première partie qui dura de 11h du matin à…19h (« Ah tiens il fait nuit dehors).
Voila qui achève donc mon top de mes meilleurs noëls de gamer. Curieux comme je suis n’hésitez pas dans les commentaires à faire partager vos plus beaux moments de déballages vidéoludiques que Papa Noel vous a déposé au pied du sapin 🙂
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Ah oui, le jv de noël, quelle bonne idée après les jouets ! Pour moi ça a commencé avec une disquette pour l’amstrad cpc, une compil de 10 jeux comprenant entre autres saboteur 1 et 2 et le premier Renegade ! Ensuite j’ai un fort souvenir de Sonic 2 sur megadrive, en 1992. Et la der des ders, la 32x avec star wars arcade en 1994. La fin de ma carrière de consoleux, et vu la déception de la bête, y’avait de quoi (cependant ça m’a launché dans l’univers star wars : je crois avoir construit tous les vaisseaux en lego bien avant l’heure) !
Diantre je ne t’avais mm pas répondu !
Compil Saboteur Diptyque & Renegade ? Ben pour une première pioche CPC c’est plutôt pas mal
Sonic 2 ahlala je ne vais pas continuer de m’épancher mais des saint sylvestre entières (92/93) à découvrir cette merveille
TU fus donc un des rares possesseurs de 32X ? mes respects cher mr
Avais-tu pu en tant que grand Sonic Addict t’adonné à Chaotix ? 🙂
Beaucoup de jeux incontournables 🙂
Pour le premier de ton classement, je me souviens encore du matraquage publicitaire qu’il y avait eu à l’époque, notamment télévisuel piochant exclusivement dans les cinématiques du jeu.
Et je me souviens aussi de la découverte (émerveillée) de ce jeu, étonnamment dépourvue de tout sentiment de frustration lié au décalage qu’il y avait entre le « vrai » jeu et ce qui avait été vendu…
Ping : Playstation Classic, le debrief du line up par Yashide | Another Retro World
Ping : Playstation Classic, le debrief du line up par Melkiok | Another Retro World
Ping : Mon Top de la presse Gaming 90s | Another Retro World
Ping : Mortal Kombat sur Megadrive | Another Retro World
Ping : Jeux en Vrac Megadrive : Super Street Fighter II | Another Retro World
Ah le plaisir de se voir offrir un jeu vidéo en tant qu’enfant, des souvenirs gravés à vie. Je partage tout à fait ton numéro 5 : deux jeux extraordinaires, très différents qui avait de quoi rendre les fêtes de fin d’années réussies :).
Pour ma part, je citerai l’obtention du trio de choc Saturn virtua cop, virtua fighter 2 et sega rally au Noel 95. des souvenirs sans équivoques !
Je ne fus tellement pas team Saturn que ton TOP 3 me laisse de marbre héhé mais je ne doute pas de ton excitation maximale au moment de la réception d’un tel tiercé gagnant gaming
Content que tu adoubes ce cher Aladdin, qui même si je n’ai jamais été très jeu de plateforme, était si divertissant et ravissant que je ne me suis jamais lassé de relancer une partie.
Que dire de Flashback qui hormis son côté action posait une ambiance « seul contre tous » avec une dimension aventure qui me procurait les petites sensations d’un bon Point and Click.