Salut les footeux (et les autres) ! Si vous êtes des fidèles, vous savez que je vous avais quitté la dernière fois au beau milieu de mon historique personnel et de mes anecdotes diverses et variées sur la plus célèbre saga d’Electronic Arts de notre côté de l’Atlantique, j’ai nommé FIFA.
Pour ceux qui auraient raté le début du match, je vous ai laissé après des expériences sympathiques sur l’épisode canonique sur Super Nintendo ainsi que le volet 97 sur PC. La pause aura été de courte durée puisqu’à partir de ce numéro, je vais mine de rien jouer à FIFA tous les ans pendant plusieurs années. International Superstar Soccer Pro sur Playstation se fait vieillissant et ISS Pro Evolution n’est pas encore de la partie, donc il faut bien se nourrir entre temps hein ? Me voici donc reparti pour un tour avec FIFA 98, sous-titré « en route pour la Coupe du Monde ».
Avec David « le Salaud » Ginola en tête d’affiche, cet épisode pré-coupe du monde a pour caractéristique principale de permettre de jouer les éliminatoires de la compétition avec toutes les équipes possibles et imaginables, même du fin fond du Pacifique. Bon, on ne va pas se cacher, le choix de Ginola est au final plus que foireux puisque, bien que le maillot de Tottenham le siée (j’ai vérifié la conjugaison, normalement c’est comme ça que ça s’écrit…) autrement plus que celui du club de la capitale (dont je tairai le nom), « El Magnifico » sera refoulé de la sélection pour le Mondial et ne verra donc jamais le Stade de France.
Mais peu importe (they will survive sans lui quand même), c’est cette fois-ci mon beau-frère qui me fera profiter de la cuvée 98 de FIFA sur Playstation. Pour ne pas changer, le jeu en lui-même ne marquera pas mon parcours d’une empreinte indélébile au-delà du fait de pouvoir jouer des rencontres totalement improbables ou de partir de zéro pour qualifier [choisir un pays pété] à la coupe du monde, voire même triompher et voir [capitaine du sus-mentionné pays] soulever le trophée à la place de notre Dédé national. Notons également qu’une tripotée de clubs sont aussi disponibles, mais European Club Soccer est déjà passé par là des années plus tôt, l’effet n’est donc plus le même. Rendez-vous l’année prochaine ?
Après un épisode marketing / arnaque « Coupe du monde 98 » pour les Footix (en gros, le même mais avec quasiment que les 32 équipes qualifiées), EA Sports dégaine à nouveau en cette fin d’année 1998 avec… *roulements de tambour*… FIFA 99 ! Ce volet est une petite révolution puisqu’il s’agit du tout premier FIFA que je ne jouerai pas principalement en tant que parasite chez quelqu’un. Cette année-là, c’est l’entrée au lycée et la démocratisation du piratage dans ma forêt picarde. A quelques exceptions près (Rainbow Six, LBA 2, NHL 99, Football Manager …), l’essentiel de mes jeux sur PC seront dorénavant édités par Memorex, Verbatim ou BASF.
FIFA n’étant pas digne de me faire claquer mes économies, c’est donc sur une de ces versions « alternatives » que je vais me tourner. La grosse surprise de cet épisode pour moi, ce fut de constater que malgré le côté arcade du gameplay, FIFA 99 était carrément plus compliqué que ses prédécesseurs ! En mode difficile, le CPU me donnait beaucoup de fil à retordre et les matches serrés et stressants dans lesquels j’encaissais plusieurs (!) buts étaient monnaie courante. Malheureusement, encore et toujours, mon expérience sur cet épisode sera restreinte, cette fois par le nombre de jeux disponibles par la magie de la gravure. Le CD rejoindra donc rapidement beaucoup d’autres dans un carton pour être remplacé près de mon PC par un nouvel arrivage tout frais. Cette série serait-elle donc maudite ? Lui accorderai-je un jour toute l’attention qu’elle mérite (ou pas) ? Suspense (de courte durée)…
Et voilà, on y est enfin ! Tout ce laïus sur mes expériences, certes ponctuées de petites anecdotes me ramenant avec nostalgie dans mon enfance, mais finalement assez peu marquantes, sur la série FIFA entre 1994 et 1999… Tout ça pour en arriver là : FIFA 2000. Et même si son moyen d’obtention est aussi illégal que pour le volet précédent, le destin de celui-ci sera tout autre. Et pourtant, question « simulation » de foot, il va falloir repasser… Terminée la tension des matches contre le CPU de FIFA 99, ici, une fois le jeu maîtrisé, c’est l’enfilade de buts. Une vraie boucherie…
L’inconvénient, c’est que ce FIFA 2000 n’avait strictement aucun intérêt pour moi à être joué en solo. Le seul plaisir que j’y prenais, et pas des moindres au final, c’était parce que je m’amusais à recréer mes équipes du célèbre jeu de management « L’Entraîneur 3 ». Je pouvais ainsi enfin prendre les commandes de ma Dream Team qui balayait l’Europe du football et terrifiait même les plus gros. Les François Suchet, Daniel Montenegro et autres Adrian Mihalcea prenaient vie, avec stats boostées pour coller à ma réalité, même si je les modélisais en total freestyle vu que je n’avais aucune idée de ce à quoi ils ressemblaient.
Mais le plus gros morceau de ce FIFA 2000 pour moi, c’est clairement le multi et les dizaines (centaines ?) d’heures passées chez moi ou chez les divers copains qui possédaient le jeu (si vous voyez ce que je veux dire). On s’éclatait tellement que l’on a continué à y jouer même bien après la sortie de l’édition 2001 que l’on a collectivement boudé tant le fun qui nous accrochait avait disparu. Sorti en 1999, nous étions donc en classe de 1ère, nous avons passé à partir de ce moment-là de nombreuses pauses de midi et trous dans l’emploi du temps chez l’un de nous qui habitait à côté du lycée.J’avais toujours mon pad Microsoft SideWinder dans mon sac pour parer à toute éventualité si par bonheur un prof venait à être absent !
Au risque de me la péter un peu (pour une fois… ça change des articles où je confesse ma nullité) j’étais quasiment imbattable. La technique de base était la même pour tout le monde, débordement sur l’aile avec élimination des adversaires un par un par une humiliante roulette, suivie d’un centre dans la surface et conclue d’un retourné de folie en pleine lucarne. Au clavier ou à la manette, j’avais pour moi un meilleur timing et sur la longueur je prenais le dessus. Les matches n’étaient vraiment pas variés et les scores s’apparentaient plus à un résultat de hand que de foot, mais putain qu’est-ce qu’on délirait ! Chambrages, déstabilisations diverses, commentaires maison, ambiance digne d’un mode battle sur Mario Kart 64 assurée !
Et si cela ne suffisait pas et que les matches commençaient à tourner à la monotonie, on ajoutait à cela une petite couche de cheat codes débiles, notamment les éclairs foudroyant au hasard des joueurs ou l’apparition d’OVNI qui enlèvent les footeux dans leur soucoupe volante. Les rencontrent se terminaient allègrement à 9 contre 8, du grand n’importe quoi ! Je conclurai ce « dossier » FIFA sur une dernière anecdote. Fin d’année scolaire 2000-2001, le grand jour des résultats du BAC. Les résultats ne seront affichés au lycée que dans l’après-midi, mais avec mon groupe de copains nous nous pointons chez celui qui habitait à côté le matin à la première heure… Pour passer les quelques heures qui nous séparaient de l’annonce fatidique sur FIFA 2000. Comme un symbole, on ne pouvait pas boucler notre tranche de vie de lycéens autrement qu’avec ce jeu qui nous a accompagnés et fait délirer pendant 1 an 1/2. Bonne nouvelle, tout le groupe a obtenu son diplôme et nous avons continué à comparer nos résultats autour du PC et de quelques derniers matches avant que nos parents respectifs viennent nous récupérer.
Après des années de tergiversations, de petites expériences sympathiques mais sans plus, mon parcours sur la série footballistique d’EA Sports s’est achevée sous forme d’apothéose avec FIFA 2000. Et oui, cet épisode sera le dernier pour moi, ISS Pro Evolution ayant entre-temps pointé le bout de son nez. Je n’en décollerai plus pendant une bonne demi-douzaine d’années, 8 épisodes (sans compter les versions Jap) et des centaines d’heures de jeu. Finalement, entre jeu chez les copains, prêts et piratage, je n’aurais jamais versé le moindre centime pour alimenter la machine à cash. Sans aucun remords certes, mais tout de même reconnaissant envers EA Sports pour avoir pu passer ces bons moments que je peux me remémorer avec (presque) la larme à l’œil aujourd’hui.
– Yashide – https://twitter.com/lardon_83
« bien qu’il LUI siée », non ?
XD c’est possible 😭
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