Comme promis me voici de retour pour vous jouer un mauvais tour !
Peu de temps après mes premiers émois de Pokéfan sur Game Boy, j’ai eu la joie de découvrir ces petites bestioles en couleur et en 3D grâce à la Nintendo 64, sortie en 1997 dans notre douce contrée, avec les fameux titres Pokémon Stadium et Pokémon Snap !
C’est au cours de l’année 2000 que mon frère m’a légué gracieusement sa Nintendo 64 pour laquelle il n’avait acquis qu’un jeu de football dont il s’était bien vite lassé.
Toute heureuse je me suis donc empressée, après une petite virée chez l’écureuil pour vider un peu plus mon livret A, d’acheter le tout nouveau jeu Pokémon Stadium (sorti en avril 2000) accompagné de son Transfert Pack, au Carrefour du coin.
L’excitation est à son comble donc lorsque j’insère pour la première fois la cartouche dans la console et le Transfert Pack sur à l’arrière de la manette.
Quelle claque ! Enfin de la couleur et des designs tout droit sortis de l’animé. La boîte est donc bien digne de son contenu (oui j’ai été scotchée par cette attaque de Dracofeu…)
Si vous n’avez pas eu l’honneur de jouer à ce titre, je vous précise que Pokémon Stadium n’est pas un RPG, contrairement à ses prédécesseurs.
En effet le jeu permet d’effectuer des combats en direct au coeur de différents tournois, de participer à des mini jeux ou encore de jouer sur votre écran, grâce à un émulateur de Game Boy, aux Pokémon bleu, rouge et jaune.
Je ne m’étendrai pas sur le mode tournoi/combat direct au risque de vous faire un article bien trop long, j’ajouterai simplement que j’adorais le commentateur des combats, digne d’un Thierry Roland des grandes heures avec des expressions qui me restent encore aujourd’hui : forcément ils étaient très limités et donc répétitifs.
Finalement ce qui m’aura le plus marqué et bouffé le plus de mon temps, avec ma soeur, ce sont les mini-jeux du « Club Junior« .
On en retrouve 9 :
– Saut de Magicarpe : alors oui pour une fois qu’un Margicarpe et son attaque trempette servent à quelque chose… Le principe est donc de faire sauter votre Magicarpe le plus grand nombre de fois en appuyant sur le bouton A. Attention la technique n’est pas de bouriner votre manette comme un forcené mais d’appuyer au bon moment et avec la bonne pression afin de permettre au poisson débile de sauter à la bonne hauteur.
– Cours Rattata, cours ! le principe comme vous l’aurez certainement deviné et de faire courir votre Rattata dans le cadre d’une course d’obstacle sur tapis roulant. Ici les adeptes du bourinage peuvent enfin faire parler leur passion et mettre la misère au bouton A afin d’aller plus vite que ses concurrents et de sauter au dessus des haies avec les flèches directionnelles.
– Abo cerceau : mon jeu préféré, un mix entre le lancer de cerceau et le tape taupe. Le principe et donc de diriger votre Abo avec les fleches directionnelles et de contrôler la distance avec le stick afin de chopper les taupiqueurs sortant du plateau de jeu. Apparaissent de temps à autres des taupiqueurs en or comptant pour 2 points. Un jeu d’adresse pas facile mais fun !
– Bouffe, bouffe et bouffe encore ! Cette fois vous contrôlez un Excelangue et devez lui faire ingurgiter le plus de sushi possible, ces derniers défilant sur un tapis roulant. Je n’ai jamais bien compris le système de point, mais une des astuces est de manger le plus de sushis identique à la suite. Attention au plats épicés, les Excelangue n’apprécient pas et vous perdrez du temps à courir la langue en feu.
– Mélofée a dit : vous vous retrouvez dans une salle de classe et devez reproduire au rythme d’une magnifique musique les mouvements indiqués par l’institufée, inscrits au tableau. Plus facile à dire qu’à faire ! Vous avez le droit à 3 erreurs, pas une de plus. En cas de couac dans votre choré vous serez assommé par un gros marteau en caoutchouc qui pouet.
– Somni-guerre : une guerre d’attaque hypnose entre Soporifik. Je n’ai jamais compris le principe. Si vous avez des indices ..
– Dingo-Dynamo : un combat entre Pikaaaachuuu et Voltorbe. Un jeu pas facile car il demande un temps de réaction très court. En effet, afin d’alimenter une centrale électrique, vous devez alternativement appuyer sur le bouton A ou B en fonction de la couleur affichée par un voyant lumineux (rouge ou vert). Le premier ayant chargé le plus d’électricité électrocute les autres.
– Creuse comme un dingue : c’est au tour des Sabelettes de rentrer dans l’action dans ce mini jeu qui ravira encore une fois les dingues du bourrinage. Le principe est simplissime creuser le plus vite possible en appuyant alternativement sur les boutons L et R afin d’atteindre un point d’eau.
– Armure en béton : dernier jeu de la liste, ici se sont les Chrysacier et les Conconfort qui s’affronte dans un combat de carapace. Qui aura la plus solide ? Face a des pierres qui vous tombent sur le coin du nez, vous devez vous protéger avec l’attaque Armure. Attention à bien gérer votre part d’énergie au risque de ne plus pouvoir l’utiliser et vous retrouver plat comme une crêpe.
Vous l’aurez compris, l’intérêt de ce pokémon stadium réside, plus que de participer au tournoi, dans le plaisir de découvrir et de jouer avec nos pokémons préférés dans d’autre condition que les sempiternelles combats.
D’ailleurs, Pokémon Snap, comblera à la perfection mes attentes en la matière : rencontrer les pokémons dans leurs habitat naturel sans tenter de les attraper pour se mettre sur la tronche. (Par contre je ne dis pas que je ne leur ai pas envoyé des choses dans la tronche :D)
Pokémon Snap, sorti également en 2000, est donc un Safari photo. Oui ca peut paraître bizarre comme ça, mais pour les fans de l’univers le principe est juste génial.
Vous incarnez donc Todd Snap, jeune photographe, convié par le Prof. Chen sur l’île Pokémon afin d’étudier les pokémons dans leur environnement (cqfd)
A cette fin vous disposez d’un véhicule, le Zero-one, ainsi que de divers accessoires débloqués au fil du jeu : Pommes et agass’ball que vous pouvez jeter sur les pokémons afin de les nourrir, assommer, endormir… ainsi que la fameuse Pokéflûte.
Les graphismes, les environnements musicaux et la modélisation des Pokémons sont vraiment très bons et permettent de s’immerger totalement dans l’aventure (au moins à l’époque). La possibilité d’interagir avec l’environnement et les bestioles afin d’obtenir des photos originales ou de faire évoluer en direct un Magneti en Magneton ou encore un Reptincel en Dracofeu donne vraiment de l’intérêt à ce titre atypique qui aurait pu vite devenir lassant.
Seul défaut : une durée de vie un peu courte en ce qui concerne les lieux à explorer, mais on peut passer des heures et des heures à découvrir les 63 pokémons présents et tenter de débloquer certaines scènes particulières tel qu’un Pikachu Surfeur ou encore un envol de Dracolosse.
En bref ce jeu est un véritable plaisir à explorer si vous êtes fan de la saga pokémon et si vous êtes possesseur d’une Wii, une version téléchargeable est sortie en 2007.
Voilà Voilà, comme dirait le Prof. Chen, j’espère que cette épopée Pokémonesque ne vous aura pas rendu trop nostalgique de l’ancien génération !
Aujourd’hui ma pokémania s’est fortement atténuée. En réalité je me suis rendue compte assez vite de l’ampleur que pouvait prendre le pokédésastre sur les âmes faibles lorsqu’en 3ème, un vieux copain d’enfance, a clamé haut et fort à notre professeur principal qui s’enquérait de notre future formation professionnel, vouloir devenir dresseur de pokémon le plus sérieusement du monde ;D
– YuuyaKun – https://twitter.com/yuuya_kun
j’ai toujours rêvé de ce pokémon snap quand j’étais gosse. Mais je n’avais pas de N64 😦
je compatis 😦
Mais il est toujours temps de le tester sur emulateur (reste à trouver un bon emulateur N64) ;p
OMG, je viens de me rendre compte que Dead Or Alive Xtrem, en fait c’est Pokémon Snap avec des nanas! :O
Sympa cet article plein d’anecdotes persos 🙂
Pour ma part, même si j’y ai déjà joué, j’avoue que je suis plutôt passé à côté de pokémon, je devais déjà être « trop vieux pour ces conneries » 😀
Sans contester les qualités du jeu, je n’y ai jamais trouvé assez d’intérêt pour m’y plonger, et puis c’est sorti en France une semaine avant la Dreamcast donc mon choix a été vite fait à l’époque ^^
Et bien moi c’est le contraire je suis totalement passée à côté de la Dreamcast à l’époque et je le regrette !
Bon je me suis rattrapée :p
Dracaufeu* 😥 voyons.
Pardon pardon pardon :S
Mais c’est de la faute de dracolosse aussi !
Attention : si vous trouvez un article du « Bon Coin » stipulant la vente d’occasion d’un véritable pokémon, se méfier…
Mince, l’annonce que j’avais vu pour l’adoption d’un leveinard était un fake alors ?!
Ping : Parent-gamer, la question de la transmission vidéoludique (part 2) | Another Retro World