Comme je vous le disais précédemment dans mon article sur QuackShot et Fantasia, la raison majeure pour laquelle j’ai manqué tout ces précieux titres est que je ne possédais pas de console et encore moins de Megadrive.
C’est d’ailleurs pour cela que je multipliais autant que possible les après-midi gaming chez les copains, EUX les heureux possesseurs de ces merveilles à 8 ou 16 bits.
Je ressentais un vrai manque malgré ces bon vieux Amstrad et PC qui comblaient autant que possible ma soif vidéo-ludique.
Mais le feuilletage mensuel de chers magazines de jeux était un vrai calvaire, tant les screenshots de Nes, Megadrive, Super Famicom ou pire Neo Geo me rappelaient à quel point j’étais en train de passer à coté d’un monde enchanteur.
Bon bref tout ce blabla pour introduire dans la chronologie ludique du Blog l’arrivée de la Megadrive dans le foyer !
MAIS avant cela, ce qui m’a résolument décidé à franchir le pas du cassage de tirelire fut une date bien précise.
Et cette date c’est le 31/12/1992 !
A l’occasion du passage à la nouvelle année des amis de mes parents sont conviés au traditionnel repas de la Saint Sylvestre.
Leur fils les accompagne et pendant que l’apéro bat son plein il me glisse à l’oreille « Tiens regarde ce que je t’ai amené »
Et là sous mes yeux ébahis se dévoile dans sa magnifique robe noire, une Megadrive.
Nan mais attend une Megadrive chez moi ! Je n’en revenais vraiment pas qu’en plus du côté festif de cette soirée il y ait une telle cerise sur le gâteau.
Évidemment en bon « sale gosse » nous avons expédié le repas pour nous faufiler vers le salon, ce qui ma foi convenait de toute façon très bien aux parents qui étaient en train de refaire le monde dans une ambiance chaleureuse et alcoolisée.
Après quelques frayeurs sur notre capacité à trouver la chaine A/V de ce pauvre téléviseur qui n’avait jamais rien vu d’autre que la péritel d’un magnétoscope, le logo mythique apparait en lettres bleues lisérées de blanc : SEGA.
Mon pote avait ramené trois jeux que je m’en vais vous nommer de ce pas :
TEAM USA Basketball :
Comme son nom l’indique si bien c’était un jeu de…Basket. Mais avec une petite particularité tout de même c’est le premier et le seul jeu de basket Olympique à être sorti ! Un choix de 14 équipes était proposé ainsi qu’une équipe All Star. Pas beaucoup d’option dans le menu et uniquement du match amical ou bien s’engager dans le fameux tournoi olympique.
Bon bref on lance une partie et s’anime sous nos yeux une véritable petite armée de sprites qui m’hypnotisent les sens. Je me saisis néanmoins de la manette et c’est un véritable plaisir que de voir évoluer son joueur et surtout de pouvoir faire du coop avec mon pote (oui bon j’avoue excès de misogynie sur ce coup là, ma sœur nous regardait jouer).
Il me donne quelques directives, je m’applique à les suivre et parviens à effectuer quelques passes et planter des paniers. Je suis aux anges et malgré mon désintérêt flagrant pour les jeux de sports et le basket en particulier nous enchainons les parties sans relâche.
En tant que fan de basket le choix à l’époque était plus que succin sur Megadrive car ce fut tout simplement le premier titre sur la machine (on oubliera Jordan vs Bird sortit en 88 ou l’on avait uniquement du 1 vs 1). Mon pote en tant que fan s’était donc jeté dessus mais il faut bien l’avouer qu’avec du recul c’était plutôt médiocre : lenteur absolue de l’animation, IA adverse aux fraises…
Mais avec les yeux d’un enfant, qui plus est privé de console pendant de si longues années, j’en redemandais sans problème.
Olympic Gold :
Cette fois il ne s’agit plus de Basket olympique mais des jeux olympiques tout court !
Ce jeu renvoie en fait directement aux JO de Barcelone de 1992.
Le panel des épreuves proposé est le suivant :
100 mètres, saut à la perche, tir à l’arc, plongeon, natation, 110 mètres haies, lancer du marteau.
Il y a de quoi faire et rapidement une ambiance survoltée de compétition s’est mis à embraser le salon.
Le Gameplay était simple mais ô combien diabolique…2 boutons A et B à matraquer en cadence rien d’autre ou presque (once de subtilité avec le bouton C parfois pour franchir les Haies ou lancer le marteau).
Avec le recul on se rend compte que tout est bien sommaire aussi bien au niveau des décors qui se répètent suivant les épreuves que le modèle de chacun des athlètes qui est au final toujours le même mais en cette fin d’année 92 nous étions tout simplement addict de cette débauche de couleur et de fluidité. Et puis il faut bien avouer que ce qui se passait à l’écran était de toute façon secondaire tant nous nous appliquions à marteler frénétiquement les touches de la manette.
Le pouvoir hypnotisant des 16 bits gagnait peu à peu du terrain mais la vraie baffe n’allait pas tardé à arriver…et ce via un Echidé bleuté mais chut n’anticipons pas et rendez-vous dans le prochain article pour un récit en bonne et due forme de la découverte de Sonic 2 !
– Melkiok – https://twitter.com/melkiok
Ah bah 3 jeux de mon enfance aussi :D, mon frère était féru de sports et n’achetait presque que ça, j’ai bien en tête la musique de team usa basketball, les samples de voix (FOUL !), le crissement des chaussures sur le parquet et le « tu dududu dudu » du panier à 3 points :D. Je me rappelle aussi que je n’ai jamais rien compris à l’épreuve du plongeon dans olympic gold :p (et pour le saut à la perche le timing était serré !).
1992 a été l’année de l’arrivée de la megadrive à la maison pour moi aussi; mais une arrivée définitive avec Ayrton Senna’s Super Monaco GP II…
Mon grand frère avait dépensé une bonne partie de ses économies pour nous faire passer de la master system à la megadrive 🙂
En tout cas ça a dû être un sacré réveillon pour toi! Le retour à la réalité le lendemain (et les semaines suivantes) n’a pas été trop dur?
Les jeux dont tu parles me rappellent tous des (bons) souvenirs, et je donne une mention spéciale à Olympic Gold (avec sa cartouche à la forme bizarre) sur lequel nous avons usé des manettes pendant des heures 🙂
Arhgh les jeux de sport sur console… le truc pour lequel je n’ai jamais compris l’engouement… Malgré tout je me suis – à l’époque – acheté Olympic Gold… ! Que de souvenirs de cet été 92, avec les J.O. de Barcelone (il faisait encore beau en juillet-août en ce temps là, je veux dire, avant les dérèglements climatiques de 2007). Personnellement je suis arrivé à avoir la gold medal (et même tous les records du monde) à toutes les épreuves SAUF pour le lancer du marteau, pour lequel je n’ai jamais compris la manœuvre gagnante.
J’avais un jeu de basket mais je suis incapable de dire quel nom c’était … Un jeu EA sport c’est sûr …
Par contre le premier Fifa sur Megadrive, c’était vraiment une merveille, une pépite sur les animations des joueurs. Un jeu qui vieillit pas trop mal avec le recul, bon sans doute moins que les Sidekick sur Neogeo mais bon ^^
A reblogué ceci sur souvenant.
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