Par Toji
J’ai une vraie passion pour Disney. Et l’on peut dire que quasi tous les jeux tirés de cet univers sont passés dans mes mains et c’est donc tout naturellement que m’est venue l’idée de vous faire partager mon amour sur un jeu certes un peu confidentiel mais qui m’a laissé un souvenir impérissable.
Revenons donc 20 ans en arrière, Capcom nous offre un jeu dont les héros sont Dingo et son fils Max.
Dingo, ou Goofy Goof en VO, ce chien qui enchaîne les gaffes et les bévues les plus improbable, est un personnage que j’adore, peut être car j’ai toujours été moi-même un peu maladroit.
A l’époque étant un grand fan de dessins animé « Disneyien », je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce jeu ! J’ai donc demandé à mon grand frère d’en faire l’acquisition. Après quelques heures passées à le supplier, à trépigner et à le menacer de péter sa collec de jeux CD Nec il a fini par céder se disant finalement qu’un peu de coop avec son petit frère pourrait avoir un côté sympa.
Mon frère se rend donc chez notre revendeur préféré pour obtenir l’objet de mon caprice. Au lieu de l’accompagner j’avais préféré rester à la maison pour me passer en revue le test de Console + qui ne tarissait pas d’éloge sur le plaisir de la coopération et sur les énigmes retorses qui faisaient tout l’intérêt du jeu. Après s’être bastonnés des mois sur Street Fighter 2 ce soft paraissait tout indiqué pour enterrer la hache de guerre… ou pas :D.
Mais d’abord Goof Troop c’est quoi ?
On pourrait le qualifier d’un jeu d’aventure/réflexion ce qui n’est pas banal à l’époque. D’ailleurs j’aurais bien du mal à trouver un jeu se rapprochant du même concept. Peut-être les différents donjons de Zelda III avec en plus cette vue du dessus. Le but final étant de sauver Pat Hibulaire et son fils qui ont été capturé par des infâmes pirates comme quoi il y a plus pourri que ce satané Pat.
Ce jeu est un savant mélange entre action et énigmes. Action avec l’éradication des pirates vous pourrissant la vie à trainer dans les différents tableaux. L’idée étant de leur balancer tout et n’importe quoi à la tronche avec en prime un boss pas bien méchant pour conclure le niveau. Et puis la partie casse-tête où il sera souvent question de pousser des blocs de pierre et de se servir de moult objets pour avancer dans les niveaux comme la planche, la pelle, le grappin et j’en passe.
Cette progression à tâtons où tout doit être réfléchi (le nombre d’objets transportables est limité !) apportait une expérience totalement différente de nos défouloirs habituels de baston ou de Shoot’Em Up. Et puis les mimiques impayables de Dingo lorsqu’il se fracasse le pied ou la trogne des pirates étaient là pour nous divertir quand les neurones chauffaient trop.
Et puis ce mode 2 joueurs est carrément sympa. Il compense un peu la durée de vie du jeu totalement famélique (1 à 2 heures pour en venir à bout des 5 niveaux) et nous a offert quelques parties mémorables avec mon frère entre entraide, engueulade et crises de nerfs.
Pour moi les jeux à deux sont ceux qui sont le plus générateur de nostalgie et les souvenirs sont encore bien vivaces et je peux dire que ce jeu un peu en retrait à côté des cadors de l’époque tient une place toute spéciale dans mon cœur.
– Toji – https://twitter.com/neosyu
Another Retro World 
Sans être fan de Disney, j’ai également joué à ce jeu avec mon frère dans mon enfance. J’en garde un excellent souvenir !
Ah la la, j’ai ancré à vie en tête la musique de la plage. Le jeu est très court et assez facile (un des rares jeux jouables en co-op avec un néophyte, avec World of Illusion sur megadrive) mais il est très plaisant, très joli, belle bande-son, gameplay plutôt original et au bout de 10 min on se retrouve forcément à essayer de balancer des pots dans la tronche de son pote (qui peut contrer 😀 car il va vite comprendre le manège).
Haaa mon dieu. Tellement de souvenirs sur ce jeu. Je me souviens encore d’écrire les pass des niveaux pour ne pas refaire les premiers niveaux. On avait défoncé le jeu avec mon pote (c’est lui qui avait le jeu) .