Si on me demande quel est mon dessin animé Disney préféré? Sans aucun doute le Roi Lion ! Je ne pouvais donc pas passer à côté de l’adaptation vidéoludique du long métrage Disney de 1994…
La commercialisation du jeu a suivi de près celle du film en France, à la fin de l’année 1994. Une sortie d’adaptation d’un carton de Disney à l’approche de Noël, la route du succès commercial semble toute tracée… Mais voyons donc ce que le Roi Lion a dans le ventre (pas au sens propre, inutile de dégainer les fusils) et si il succède dignement à Aladdin, qui avait ouvert la voie l’année précédente.
Le jeu a été adapté sur pour ainsi dire tous les supports de l’époque (SNES, MD, NES, MS, GB, GG, DOS, …). J’ai d’abord eu l’occasion de découvrir le jeu dans une version MS-DOS de démo (contenant les deux premiers niveaux), mais c’est essentiellement sur la cartouche Megadrive, développée par Westwood Studios et Virgin Interactive, que j’ai usé mon paddle.
Comme on est en droit d’attendre pour ce qui est une adaptation de film (même si ce n’est malheureusement pas toujours le cas…) le Roi Lion suit plutôt fidèlement la trame scénaristique du classique de Disney. Après une petite animation d’intro montrant Rafiki brandir Simba dans le vide, tel Michael Jackson, on nous propose de suivre le parcours du souverain en devenir au travers d’une dizaine de niveaux, (**SPOILER ALERT**) depuis son enfance insouciante, en passant par son exil suite à la mort de Mufasa jusqu’à son retour vengeur sur la terre des lions et la confrontation finale avec Scar. On y retrouve donc de nombreuses scènes inspirées du film comme le cimetière des éléphants, la poursuite du troupeau de gnous, l’apparition de Mufasa dans le ciel ou encore le combat contre Scar dans les flammes.
Et histoire de pousser le « réalisme » et l’immersion au maximum, l’aspect graphique est très agréable, avec ses décors colorés, bien que parfois un poil répétitifs et manquant un peu de vie, et ses animations particulièrement fluides et réussies de Simba et de ses ennemis (notamment les hyènes). Les versions réarrangées des musiques du film sont également envoûtantes à souhait, un vrai plaisir pour les cages à miel, et vous vous surprendrez régulièrement à fredonner les paroles des titres cultes comme l’histoire de la vie ou l’amour brille sous les étoiles.
Côté jouabilité, c’est simple et plutôt précis et c’est globalement agréable de faire évoluer Simba dans son univers. La palette de mouvement disponible est restreinte au strict nécessaire avec, hormis le saut, la possibilité de rugir pour effrayer certains ennemis ainsi qu’une attaque sous forme de roulade pour Simba enfant ou d’un coup de griffe un peu plus virulent pour sa version adulte.
Cette petite nuance dans le gameplay et les capacités athlétique du lion n’étant pas les mêmes selon son âge, la première moitié du jeu nous mettant aux commandes du petit Simba est plutôt orientée sur la plate-forme tandis que la suite est un peu plus « action ». Malheureusement, je n’ai pas eu à l’époque la possibilité de découvrir cet aspect du jeu puisque je n’ai jamais réussi à franchir ce stade (alors je ne vous parle même pas de voir la fin…) et je restais toujours au mieux bloqué au boss du dernier niveau de Simba enfant dans le niveau « Hakuna Matata »
Et oui, le niveau est comme souvent très relevé (ou bien je suis comme souvent très mauvais… Il va falloir se poser la question un jour ou l’autre…), et, pour avoir refait le jeu en cheatant comme un phacochère pour préparer cet article j’ai pu constater que ça n’allait pas en s’arrangeant par la suite avec un nombre accru d’ennemis et de pièges. Bref, de quoi rebuter les lionceaux les moins coriaces d’entre vous, mais en même temps, puisqu’il s’agit de devenir le Roi, ça ne peut pas être une partie de plaisir !
Bien que je n’aie pas parcouru plus de 50% du jeu, j’ai tout de même été très marqué par certains passages et traumatisé par d’autres. Côté des réjouissances, mon niveau préféré est incontestablement le second (« Roar at monkeys »), très bariolé et assez barré dans son genre, rempli de girafes, hippopotames, rhinocéros, autruches et singes avec en fond sonore le très entraînant « je voudrais déjà être roi ». Ne manquait que Zazou pour nous faire la morale et le tableau aurait été parfait !
Pour ce qui est des expériences un peu plus douloureuses, il y a notamment le niveau très stressant de la poursuite par le troupeau de gnous, dans lequel Simba court sans s’arrêter « vers l’écran » et doit slalomer entre les bestiaux lui fonçant dessus tout en évitant les rochers qui apparaissent au dernier moment à l’écran. Ou encore le passage où Simba doit remonter le cours d’une rivière et d’une cascade en sautant d’un rondin de bois à un autre, une vraie torture qui m’aura coûté des vies par dizaines !
Allez, ne gâchons pas notre plaisir, même si le Roi Lion est un jeu assez difficile qui demandera beaucoup d’heures d’entraînement si l’on souhaite en jour le bout, il n’en reste pas moins plus qu’agréable à prendre en main tant il retranscrit et respecte assez bien l’esprit et l’ambiance du long métrage. En bref, une très bonne adaptation Disney, qui mérite sans aucun doute le détour même 20 ans plus tard !
– Yashide – https://twitter.com/lardon_83
Ah Le roi lion, j’y ai laissé quelques plumes, ou plus exactement quelques poils de crinière ^^ mais je l’ai terminé, il était beau, il était bien bref c’était un super jeu 🙂
Chapeau ! impossible à terminer pour moi même maintenant !
Salut, ça me rappelle des souvenirs aussi : j’y ai joué sur PC il y a une dizaine d’années avec toujours en souvenir sa sortie en 1994 et mes parents qui ne voulaient pas l’acheter pour Noël… Il était agréable mais je pense un peu cher a l’époque vu le jeu assez court finalement. Le coup des rondins je viens de m’en rappeler avec l’image et j’y avait aussi passé du temps ^^
Je ne suis pas du genre à apprécier les jeux à recommencer depuis le début lorsqu’on perd toutes ses vies (du moins sans codes de sauvegarde comme dans Ecco et autres jeux). Mais de souvenir, l’émulateur que j’utilisais permettait justement de sauvegarder le jeu n’importe où : c’est sans doute ce qui m’a rendu le jeu plus agréable : je n’avais qu’à recommencer juste au début de la scène difficile et pas plus loin.
Je suis passé complètement à côté de ce jeu, donc merci pour cet article 😉
Mais de rien 😎 pour ma part je suis également passé à côté lui préférant « Le livre de la jungle » qui était ma foi fort réussi
Et puis de tt façon après le phénomène Aladdin c’était dur pour les productions Disney de réussir à m’emballer tellement je fus enchanté en le recommençant sans relâche et en y trouvant chaque fois un plaisir renouvelé 👍🏻
Ping : Parent-gamer, la question de la transmission vidéoludique (part 1) | Another Retro World
Ping : Enduro Racer / Joe Montana Football sur Master System | Another Retro World