Mon nom c’est Jem !

yuuyakun par YuuyaKun

Dans la continuité de nos articles sur les animés des années 80, nous allons aborder aujourd’hui un de mes grands classiques : Jem et les Hologrammes.


Créée en 1985 par Hasbro afin de promouvoir sa nouvelle ligne de poupées visant à concurrencer la fameuse Barbie, ce dessin animé met en scène la Hannah Montana des années 80, Jerrica Benton (aka Jem) et sa fratrie qui se transforment du jour au lendemain en grandes prêtresses du Rock.

Jemjerrica

de gauche à droite : Aja, Kimber, Jem/Jerrica et Shana

de gauche à droite : Aja, Kimber, Jem/Jerrica et Shana

Jerrica Benton, Kimber Benton et leur sœurs adoptives Aja Leigh et Shana Elmsford sont les héritières d’une grande maison de disque et d’un orphelinat rempli de cas sociaux (des voleuses, des atteintes de maladie grave, …). Le souci c’est qu’elles ne détiennent que 50% de l’entreprise et pour racheter la part manquante et devenir seules décisionnaires il faut des sous, et apparemment Papa Benton s’est bien lâché puisqu’il ne reste plus un copec.

Forcément, le papounet s’est amusé à créer un super ordinateur, nommé Synergy, dépassant de loin les Amstrad et autres Amiga, capable de fabriquer des hologrammes à distance via des boucles d’oreilles en forme d’étoile, offertes à sa fille Jerrica.

Afin de récupérer la maison de disque convoitée également par le grand méchant de la série Eric Raymond, détenteur des fameux autres 50%, Jerrica et sa bande organisent un concours de rock auquel elles participent sous le nom de Jem et les Hologrammes et utilisent Synergy afin de modifier leurs apparences et leurs compétences musicales (vive le fairplay) et gagner le gros lot : la maison de disque Starlight.

C’est donc ainsi que commencent les aventures de notre chère Jem/Jerrica qui ne manquera pas de se faire des tas d’ennemis dont les récurrentes Misfits, groupe de punk-rock mené par la « charmante » gosse de riche, Pizzazz.

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Toujours de gauche à droite : Stormer, Pizzazz et Roxy

Les épisodes se déroulent quasi systématiquement de la même façon : les Hologrammes se lancent dans un tournage de clip / film, réalisation d’un nouvel album / d’une nouvelle tournée et les Misfits viennent s’en mêler en essayant de TUER nos héroïnes, mais le tout en chanson bien sûr, et sans jamais être inquiétées par la police (oui parce que chez les Hologrammes, quand vous vous faites enlever, enfermer dans un garage avec des types craignos et que vous subissez des tentatives d’assassinats divers et variés, votre premier réflexe en vous échappant c’est de courir à la salle de concert pour ne pas rater votre show et de rigoler avec vos copines de votre super aventure du jour)

A ceci s’ajoute au fil des épisodes un poignant mélodrame entre Jem / Jerrica et son mec Rio Pacheco qui convoite les 2 donzelles (le gars ne reconnait pas sa copine avec une perruque rose… les scénaristes ont oubliés de lui donner un cerveau ou se sont trompés sur son emplacement) ainsi que de nouveaux personnages dont Raya et Jetta qui intègrent respectivement les Hologrammes et les Misfits puis les Stingers, groupe ayant pour leader un sosie de Jean-Pierre François aux cheveux longs



Les chansons, c’est le grand centre d’intérêt de cet anime américano/japonais et c’est ce qui m’a fait user mes cassettes vidéos à revoir et rerevoir les 2 mêmes épisodes (oui les VHS si vous vous en souvenez bien ne contenaient pas une vingtaine d’épisodes…). A noter qu’en dehors du générique aucune chanson n’a été traduite en français et qu’elles nous sont donc parvenues en parfait état (sauf au Canada où les traductions sont fort douteuses). Contrairement à ce qu’on peut envisager, ces fameuses chansons sont de bonne facture et représentent bien ce qui pouvait se faire à l’époque en la matière (il y a même un refrain copycat du titre « on va s’aimer » de Gilbert Montagné). Je vous ai fait une petite sélection de mes chansons préférées et je ne peux que vous inviter à découvrir les autres.

Concernant les poupées créées par Hasbro, vous pouvez retrouver ici un excellent descriptif de ce qui est sorti à l’époque, notamment aux Etats-Unis. Distribuées en France à partir de 1987 elles n’ont fait qu’un bref passage sous nos latitudes puisque la production s’est vue stoppée en 1988, les ventes n’étant pas aussi bonnes que prévues (les poupées, plus grandes que les Barbitch n’ont pas réussi à faire leur place dans les rayonnages standardisés pour les emballages Mattel).

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Et c’est là le drame de ma vie… Etant née en 1987 je n’ai jamais eu l’occasion de posséder une de ces merveilleuses poupées qui me faisaient tant envie, mais grâce à mon merveilleux mari Yashide (ndYashide : LOL), j’ai reçu le jour de mon mariage la géniallissime Jem « Glitter and Gold », en boîte, une de celle qui me faisait le plus rêver, articulée des pieds à la tête, accessoirisée de ses boucles d’oreilles clignotantes et toute de dorée vêtue (je me suis juste tapée la honte devant les invités qui se sont bien demandé pourquoi Yashide avait dépensé + de 100 € pour une Barbie kitch dans une vieille boite).

jemglitter

En revanche, bonne nouvelle pour les fans qui n’avait pas et n’ont pas eu depuis l’occasion d’acquérir les poupées d’origines, une nouvelle gamme destinée aux collectionneurs vient d’être lancée et promet de bonnes surprises avec notamment des prototypes jamais produits enfin édités !

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Sur ce, je file sur scène et je vous retrouve pour un prochain article : Synergie que le spectacle commence !

– YuuyaKun – https://twitter.com/yuuya_kun

5 réflexions au sujet de « Mon nom c’est Jem ! »

  1. Waaaaa Jem toute ma jeunesse !
    J’adorais ce dessin animé et je chantais quasi à tous les coups devant les épisodes au grand dam de mes frères hihi

    MERCI pour ces souvenirs 🙂

  2. franchement sympa ton article, j’avais complètement oublié ce dessin animé ! Et puis, qu’est-ce qu’on était naïf (bref enfant), de ne pas voir le placement de produit dans chaque épisode ! 😉

    • Tout à fait d’accord pour le placement de produit; à chaque nouveau personnage sortait une nouvelle poupée. D’ailleurs chez Hasbro c’était le grand « truc », le dessin animé GI Joe a aussi été crée pour les besoins de leur ligne de jouet

  3. J’était très fan de Jem & Holograms à l’époque. Tous les mercredi matin (?), j’étais au rendez-vous pour enregistrer au magnétophone les 2-3 chansons de l’épisode en cours ^^.
    En plus du livre Panini (les cartes à coller), j’avais cette Jem « Glitter & Gold », Kimber (j’ai toujours pensé que sa coiffure plus courte d’un côté était un défaut de fabrication), Pizzaz et Roxy. D’elles, je n’ai gardé que les cassettes vendues avec les poupées.
    Les poupées ont sûrement été jetées par ma mère après déménagement.
    Il y avait aussi des chansons dans les épisodes de « Mon petit poney » et peut-être aussi dans ceux des « Lucioles » mais m’ont moins passionnées.
    Les Maîtres de l’Univers, les Visionaries, les Golden Girl et les Jem & Holograms étaient les jouets de mon enfance. 🙂

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