L’Amstrad a révolutionné les passe-temps à la maison. Entre les Petits Poneys, les Petits Malins (là je parle pour ma sœur bien sur), les Tortues Ninjas et les GI Joe nous consacrions à ce loisir de plus en plus de notre temps.
Et puis sans trop prévenir un séisme va venir chambouler ce petit monde bien réglé de l’ordi 8 bits dont nous nous contentions ma foi fort bien.
Un soir mon père ramène du boulot (no comment :D) un ordinateur possédant un tout autre potentiel : un PC 286.
Au départ ce n’était pas spécialement pour le gaming mais pour le boulot, mon père ayant entrepris une formation de développeur au début des années 90.
Donc c’était un avant tout un outil de travail pour lui mais bien vite il fut détourné de son utilisation très sérieuse pour notre plus grand plaisir (et également pour le sien !)
La première config fut donc un PC avec un processeur 286 qui suffisait bien à faire tourner les quelques jeux de base qui se trouvaient déjà installés sur le disque.
Pour la petite histoire ce processeur est né en 1982 des usines d’Intel (déjà lui) et était un modèle très en vogue fin des années 80 début des années 90. IBM en équipait la majorité de ses machines et c’est justement un PC de la marque IBM que nous avions récupéré.
Mais bon très vite mon père se sentit limité par ce PC de « récup » et décida de s’offrir un modèle flambant neuf chez un assembleur de l’époque (la marque Brett).
Arriva chez nous à la fin de l’année 90 pour la modique somme de 13000 Fr, je m’en souviens encore car du haut de mes 10 ans ça me paraissait une montagne d’argent, un PC tout équipé (enfin équipé pour l’époque c’est-à-dire écran, disque dur et lecteur de disquette).
Il s’agissait d’un 486 DX-33 qui explosait en terme de performance ce pauvre 286.
Sans trop rentrer dans les détails on passe de 8 MHz à 33 MHz (c’est loin d’être la seule évolution mais passons), et surtout l’architecture du processeur change radicalement. Bref ce n’est plus du tout la même machine et on va vite le comprendre avec l’arrivée des jeux bien entendu.
Pour la petite anecdote un bouton sur le boitier du PC permettait de downgrader la fréquence du PC de 33 à 20.
Je cherche encore l’utilité de volontairement brider la puissance de la machine…
Sinon pour l’époque le disque dur était assez énorme avec ses 120 Megas (ok j’en vois deux qui se marrent au fond) et ses 2 Megas de RAM.
En gros pour la période où cette config était arrivée dans la famille on était dans le haut de gamme (mon père a du mal à se raisonner quand il doit choisir)
En ce qui concerne la révolution qu’induira l’arrivée d’une carte son ainsi que l’installation d’un lecteur de CD 2x, cela fera l’objet d’un prochain article tant ces deux périphériques apportèrent une autre dimension à nos déjà très belles expériences vidéoludiques.
Pour conclure, que dire à part que c’est je pense la machine qui m’a offert mes plus beaux moments de jeux au gré des différentes config avec mon genre de prédilection qu’est le Point and Click où des perles comme Sam et Max, Day of the Tentacle, Hands of Fate ou encore Full Throttle me faisaient totalement voyager dans leurs univers tantôt oniriques tantôt ultra loufoques.
Mais il y eu aussi de nombreux FPS (terme totalement inconnu à l’époque où l’on parlait plutôt de Doom like ou encore de Killer 3D) Wolf 3D, Doom, Heretic, Rise of the Triad.

Heretic : La folie Doom à lancé tout un tas de clones et celui-ci est juste excellent avec son univers Medieval-Fantastique
Et puis pêle-mêle Theme Park, Ecstactica, Lands of Lore, Dune…
Pas d’inquiétude chacun des jeux cités ici aura sa place plus tard sur Another Retro World, ça c’est une certitude ! 😉
– Melkiok – https://twitter.com/Melkiok
encore…
Whaouuuu ! Faut se les rappeler toutes ces choses là !
Nous on avait un 386 avec un DD de 80 Mo 😀
A la maison nous n’avons eu qu’un PC que très très tradivement, du coup je suis passé à côté de tout les point’n’click 😦
Entre toi qui n’a pas pu jouer au Point N Click et Yashide qui n’avait pas compris la façon d’y jouer…heureusement que vous avez rattrapé le coup depuis 😉