Le titre dont je vais vous parler aujourd’hui fait partie des nombreux jeux présents dans la mega boîte à disquettes mentionnée dans cet article. Il s’agit du jeu Death Wish 3.
Ce jeu est un jeu à licence puisque c’est l’adaptation direct du film Un Justicier dans la ville 3. Série mythique de vigilante movie (en gros un héros bien badass fait sa loi tout seul) dans lequel Charles Bronson se charge d’éradiquer la racaille qui pollue sa ville.
Le but du jeu est de neutraliser toutes les émeutes qui naissent aléatoirement sur la carte. Pour ce faire, il faut trouver et tuer des chefs de gangs.
Mais les rues sont très fréquentées en effet on pourra croiser pelé-mêle:
- Tout d’abord les Flics. Ils sont là pour vous filer un coup de main mais bon cela reste assez anecdotique.
Par contre si vous vous mettez à les attaquer alors petit à petit leur nombre augmentera et ils tenteront de vous faire la peau. - Second PNJ : Les Mamies qui sont uniquement là pour meubler le terrain de jeu et apporter un peu de diversité.
Certains malfrats n’hésitent pas à les agresser pour tenter de leur soutirer leurs sacs. Libre à vous d’intervenir ou pas…
Et si vous commencez à les descendre attendez vous à avoir la flicaille sur le dos. - Enfin un troisième type de perso totalement décoratif qui sont les Ambulanciers qui débarrassent au fur et à mesure les corps (et croyez moi il y en aura un paquet) et les Prostituées qui vont vous montrer leur cuisses pour le fun. Note que ces perso là sont totalement invincibles avec aucun autre but que d’avoir un peu de variété dans cette cité mal famée.
On remarque que les ennemis peuvent même se battre entre eux ce qui, il faut le dire, est très novateur à l’époque.
J’ai trouvé un côté totalement joussif à ce jeu.
Quel plaisir de vider son Uzi sur un malotru et de voir son corps reculer sur toute la longueur de l’écran sous l’impact des balles, le luxe suprême étant de décimer la racaille au bazooka. Il n’en reste alors plus qu’un amas de chair au sol.
En fait je jouais à ce jeu comme on peut jouer de nos jours à un GTA c’est à dire que je n’essayais pas spécialement de progresser mais je me baladais juste histoire de buter du voyou en utilisant l’armement de façon variée et de temps en temps décidait de faire une vendetta contre les flics ou encore les pauvres mémés (c’est mal je sais les jeux video et la violence je suis perdu). On pouvait même rentrer dans les bâtiments. Du GTA avant l’heure vous dis-je !
Place maintenant à un petit test du jeu.
Aspect graphique :
Le jeu n’est pas spécialement beau mais fait bien le boulot. On a du mal a reconnaître la moustache de Bronson il faut quand même avouer.
Par contre le nombre de sprites à l’écran est parfois impressionnant.
Bande son :
Une seule musique pour tout le jeu. Mais tout à fait entraînante
Le bruitage du bazooka qui explose un perso est excellent :).
Jouabilité :
Le jeu est maniable pas de problème. Un bouton pour tirer, un bouton pour changer d’armes et les direction du joystick pour se déplacer.
Par contre j’ai toujours eu grand peine à m’orienter sur la carte.
Durée de vie :
La durée de vie est ce que vous ferez du jeu. Pour moi c’était un jeu défouloir que je lançais pour de petites sessions de massacre. MIAM
Conclusion :
Après le Beat’em up Renegade où l’on se servait de ses poings, le jeu de baston Barbarian où cette fois l’on combattait à l’épée, j’ai pris un malin plaisir à vider Uzi, Bazooka et autre fusil à pompe dans ce jeu défoulant et légèrement politiquement incorrect. On pouvait être une ordure et massacrer de l’innocent si on le souhaitait et ça pour l’époque ça faisait toute la différence.
Et Aujourd’hui ?
Vite je me plonge dans une partie d’une rom cheatée et sélectionne le bazooka avec munitions infinies. Toujours aussi défoulant et largement plus fun que le Lance-Roquettes de Resident Evil.
– Melkiok – https://twitter.com/Melkiok